Abords, Avenue, terrasse

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : dimanche 11 février 2018 08:47
À : (...)@culture.gouv.fr; (...)@culture.gouv.fr
Cc : (...)
Objet : Manoir de la Chaslerie - Travaux urgents - Subventions - Problèmes posés par la succession de M. (...), architecte du patrimoine

Chère Madame, cher Monsieur,

Les très abondantes précipitations de ces deux derniers mois se sont traduites à la Chaslerie, dans l'"aile de la belle-mère" (écuries et colombier), par une série de dégâts des eaux qui appellent à mon sens des travaux d'urgence.

En effet, le mur extérieur Ouest de cette aile qui, comme tous les murs de la Chaslerie, avait été monté à la terre à l'origine, a vu cette terre finir d'être emportée, à sa base, par les flux d'eaux pluviales (la couverture étant sans gouttières) et de ruissellement (le bâtiment est construit en contrebas d'une forte pente), d'autant que mes prédécesseurs des années 1960 avaient eu la riche idée de creuser le sol intérieur dudit bâtiment 10 bons centimètres en-dessous du sol extérieur. Les drainages que je n'avais pas manqué de faire installer au bas de la pente extérieure n'ont pas suffi à retenir toute l'eau. Désormais, par suite de la disparition de la terre progressivement lessivée dans le bas du mur, ce dernier est devenu poreux. Les pièces au rez-de-chaussée du bâtiment sont ainsi transformées en pédiluve dès qu'il pleut un tout petit peu plus que d'habitude, donc très fréquemment en cette saison. Je crois que j'en suis ainsi à cinq dégâts des eaux de ce type depuis moins de deux mois. En fait, je ne les compte plus. Du salpêtre est apparu brutalement ces derniers jours, en abondance, au sol de ces pièces. Bref, il me semble qu'il y a lieu d'intervenir d'urgence tant pour relever le sol intérieur que pour drainer très efficacement le sol extérieur.

En vertu du code civil, la charge de tels travaux incombe sans ambiguïté au nu-propriétaire. Or mon (...), nu-propriétaire de cette aile par l'intermédiaire d'une S.C.I. que nous lui avions donnée en vue de le préparer à notre succession, refuse obstinément de mettre la main au porte-monnaie. Je lui ai donc demandé de me rendre sans délai les parts de S.C.I. en question. Il a prétendu que l'obligation de détention pendant 15 ans d'un monument historique ayant fait l'objet de travaux déductibles s'opposerait à ce retour. Je me suis renseigné. Il n'en est rien, en vertu de l'article 156 bis du code général des impôts : les cessions de parts de S.C.I. familiales sont libres dès lors qu'un membre de la famille conserve l'obligation de détention, ce qui est à l'évidence mon cas.

Au-delà de ces travaux de drainage et de maçonnerie (ainsi que d'électricité puisqu'il est avéré que l'installation actuelle, non conforme aux normes de sécurité, fait peser, avec ces dégâts des eaux à répétition, des risques d'électrocution des personnes et d'incendie du bâtiment), il se pose la question de la fin des programmes de travaux précédemment subventionnés sur ladite "aile de la belle-mère". Je pense ici aux menuiseries de fenêtres et rambardes de ferronnerie à poser en substitution des feuilles de plastique légères qui ont été installées provisoirement sur chaque lucarne lors des travaux de ces dernières années.

Tout me donne à penser, en l'état du dossier, que, compte tenu du dernier retrait de mon (...), je vais devoir prendre à ma charge tous ces travaux. Or, il paraît probable que l'assureur, à qui pourtant je verse de généreuses primes chaque année, refusera de contribuer à leur financement car il ne manquera pas d'attribuer la cause des dégâts des eaux à la vétusté et au manque d'entretien suffisant du mur porteur en cause.

Il se trouve que, comme vous le savez, mon (...) a, de fait, refusé d'acquérir en 2017 ou plus tard la nue-propriété du logis comme je le lui avais proposé pour donner une base juridique solide à son relais. Il a finalement donné son accord de principe fin décembre 2017, mais en le conditionnant par deux clauses totalement absurdes et inacceptables, du moins à mes yeux, comme celle de disposer dans le bâtiment Nord d'une cuisine de 9,60 mètres de long (!!!) en reléguant le bureau-bibliothèque de mes rêves (après plus de 26 ans de travaux) dans ce que j'appelle le cul-de-basse-fosse du rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest. Ce faisant, il a, me semble-t-il, démontré une parfaite insensibilité non seulement à mes problématiques financière, pourtant aiguë, et de transmission, pourtant ô combien choyée, mais aussi - comble de l'irrationalité à mes yeux - à la nécessité d'engager les travaux avant la fin 2017 pour ne pas se retrouver piégé par l'"année blanche" de la mise en place du "prélèvement à la source" : en clair, il a refusé de couvrir les 0,8 % du coût des travaux de la 1ère tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis dont le reste, 99,2 %, était indubitablement couvert par des subventions ou bien par son taux marginal d'imposition. Bref, je me vois contraint, alors que j'ai 66 ans et des revenus de retraité de la fonction publique, de contracter un emprunt de 250 000 € et d'une durée de 20 ans pour reprendre la maîtrise d'ouvrage complète des travaux à venir.

Dans ce contexte, je me pose les questions suivantes :

(1) que reste-t-il comme reliquat non consommé à ce jour de subvention de l'Etat au titre de la restauration de la charpente et de la couverture (a) des écuries et (b) du colombier ? Il me semble que ce reliquat doit rester disponible pour restaurer les menuiseries extérieures des lucarnes ;

(2) où en sommes-nous de mes obligations que la maîtrise d’œuvre des travaux subventionnés soit assurée par un architecte du patrimoine ? A ma connaissance, M. (...) a dénoncé unilatéralement le contrat qui le liait à mon (...). L'an dernier, il avait déjà dénoncé unilatéralement, sans aucune raison valable de mon point de vue, le contrat qui le liait à moi. Parce que je respecte sa compétence technique à défaut d'être un admirateur éperdu de ses qualités humaines, je l'avais mis en contact avec mon (...) puisqu'il semblait s'opposer à ce que son relais soit pris face à moi par l'un de ses confrères. (...). Echaudé par l'expérience de l'an dernier, je souhaiterais, avant de contacter un autre architecte du patrimoine, être sûr qu'en 2018, M. (...) ne fera pas obstacle à ce que les travaux de la Chaslerie soient confiés à l'un de ses confrères. (...) ;

(3) pourrais-je espérer une subvention de l'Etat au titre des travaux urgents et nécessaires que j'ai dits sur l'"aile de la belle-mère" ? Je sais bien qu'outre la subvention pour la 1ère tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis, j'ai encore un reliquat à consommer pour les enduits de la cage d'escalier (une fois la porte et les fenêtres posées), plus, si je ne me trompe, ce reliquat sur le colombier. Et je sais aussi qu'on m'en veut toujours d'avoir claqué une enveloppe, petite mais précieuse, pour une étude préalable des douves qui n'a pu prospérer pour d'assez bonnes raisons, du moins je le pense. Mais j'espère vous avoir démontré à la fois ma bonne volonté face à des difficultés qui tendent à devenir inextricables et mon désir d’œuvrer dans l'intérêt du bâtiment beaucoup plus que de ma petite personne, petite personne dont je vous avoue qu'elle est parfois un peu découragée par l'étendue de la tâche et le comportement de très proches.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

Une idée de décor pour ma gloriette : les ferronneries du puits du château de Bourgon (Mayenne) :


P.S. : Après une rapide recherche via "Google", voici des modèles de gloriettes qui me paraissent mériter d'être pris en considération pour mon projet :

En fait, pour le centre de la cour de notre manoir favori, je préfère le premier et le dernier modèles ci-dessus, c'est-à-dire ceux dont les pieds sont les plus arachnéens.
Cette "convalescence" doit être une maladie terrible.

Benjamin n'a même plus la force de me passer un coup de fil pour m'informer de son évolution. Ni davantage pour m'envoyer le certificat médical promis qui aurait pu attester de sa réalité.

Déjà qu'en temps normal, il n'est pas bien vigoureux...
Je viens de vérifier si je n'avais pas écrit d'ânerie en prétendant que le mur d'échiffre de notre manoir favori est inscrit à l'ISMH. Pour cela, j'ai entré dans le moteur de recherche de Google : Chaslerie Mérimée, pensant ainsi arriver à la fiche pertinente de la base de données "Mérimée" entretenue par le ministère de la culture.

Or le premier document sur lequel on tombe est celui-ci.

Il y apparaît que la dernière mise à jour de la fiche de notre manoir favori sur cette base dénommée "Momentum" date du jour de Noël 2017.

Je voudrais en féliciter l'auteur que rien ne semble arrêter dans son très patient et méritoire labeur.

Je lui conseillerais cependant de cesser d'envoyer les visiteurs se perdre dans le jardin de Mme de ROMEMONT, au bourg de La Haute-Chapelle. J'ai essayé d'entrer les bonnes coordonnées géographiques, telles que fournies par "Wikipedia". Mais imposs !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 26 Février 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Benjamin m'a confirmé par écrit aujourd'hui qu'il avait l'intention de démissionner après les prochaines "Journées du Patrimoine". De la sorte, le bon entretien des abords du manoir sera assuré jusqu'à cette date importante pour nous et nous pourrons, de concert, nous mettre à la recherche de son successeur sans être pressés par le calendrier.


Voici qui me paraît une très sage et très mature façon d'opérer.
Je vais devoir m'atteler à la préparation du dossier que je compte envoyer à l'architecte du patrimoine avec lequel j'ai eu un bref mais sympathique échange téléphonique ce matin. La méthode étant apparue bonne, je compte procéder à ce propos comme je l'ai fait, ces derniers jours, relativement aux dégâts des eaux à répétition, c'est-à-dire mettre en ligne, au fur et à mesure que je les retrouverai, les documents administratifs pertinents, plus les éléments de contexte utiles. Sur cette base, je préparerai une note de synthèse articulant les priorités que je verrais à la nouvelle collaboration.

Je pense suivre le plan suivant :
A - Préambule (les protections ; l'historique du chantier).
B - La restauration des menuiseries extérieurs du logis.
C - La problématique de la restauration du rez-de-chaussée du logis.
D - Les travaux urgents dans l'"aile de la belle-mère".
E - Pour mémoire, la fin du "programme 2014".

La matière étant complexe et variée, ce travail me demandera plusieurs jours.
Dans la série "ces porcs qui nous cernent", mention spéciale pour cet agriculteur productiviste qui n'hésite pas à entrer sur mon fond (en l’occurrence le haut de l'allée inscrite à l'I.S.M.H.) pour aller répandre ses cochonneries et autres pesticides dans le champ qu'il loue à un voisin.

Cet individu n'a en effet aucun titre à faire passer ses engins considérables au-delà du poteau suivant qui marque la limite entre mon fond et un chemin communal, au premier plan de la première photo, chemin communal à sa disposition, comme de bien entendu, et sur lequel les ornières qu'il laisse confirment qu'il y dispose d'une place tout à fait suffisante pour manœuvrer :

4 mars 2018.

4 mars 2018.

4 mars 2018.

4 mars 2018.

Donc ce haut et puissant personnage, par ailleurs rompu à l'abattage général des arbres, à l'arasement systématique des talus et au grignotage sans vergogne de terrains communaux dans le seul but de percevoir davantage de subventions européennes pour son maïs probablement O.G.M., ...

... va bientôt recevoir de mes nouvelles ajustées en conséquence.
Je n'avais pas pu m'y mettre plus tôt mais le temps est enfin venu pour moi de commencer à préparer la note que je compte adresser à un architecte du patrimoine pour lui expliquer en quoi consiste notre chantier favori et ce que j'attendrais de lui.

Pour ce faire, je compte passer en revue tous les messages de l'onglet "Journal du chantier/Architecture-M.O."
Pour vous, il n'y en a guère que 216 puisque, depuis le dernier perfectionnement de notre site favori, vous n'avez plus accès - du moins directement - qu'aux messages mis en ligne depuis moins d'un an. Mais pour moi, qui peux consulter tout le stock depuis 2009 grâce à ma "tour de contrôle", il n'y en a pas moins de 968 !

Pour la commodité de mon travail, j'avais dit que je suivrais ce plan :

A - Préambule (les protections ; l'historique du chantier).
B - La restauration des menuiseries extérieures du logis.
C - La problématique de la restauration du rez-de-chaussée du logis.
D - Les travaux urgents dans l'"aile de la belle-mère".
E - Pour mémoire, la fin du "programme 2014".

Eh bien, allons-y !

Je noterai par la suite, dans un point F comme fourre-tout, les messages qui, sans être utiles pour mon travail immédiat, pourront resservir à d'autres fins au cours des prochains mois.

A A - Préambule :

A-1) Les protections :
- 20 février 2014 : l'histoire de la construction de la Chaslerie.
- 3 octobre 2011 et 13 octobre 2011 : le point précis sur les protections au titre des monuments historiques.
- 11 octobre 2011 : un complément sur la protection.
- 1er avril 2014 et 4 avril 2014 et 29 avril 2014 et 22 mai 2014 : de quelques conséquences de la protection.

A-2) L'historique du chantier :
- 22 février 2014 : sur une répartition des rôles qui n'a guère eu cours puisque je suis de nouveau le seul payeur final.
- 4 mai 2014 et 20 juin 2014 : sur l'historique du chantier.
- 5 octobre 2016 et 8 octobre 2016 et 9 octobre 2016 et 9 janvier 2017 : les enduits extérieurs d'origine.


B B - La restauration des menuiseries extérieures du logis.
- 22 septembre 2015 et 2 octobre 2015 et 9 octobre 2015 et 8 décembre 2015 et 22 août 2016 et 12 septembre 2016 : l'étude préalable et autres productions de M. MAFFRE.
- 2 avril 2016 : les observations de l'Etat sur l'étude de M. MAFFRE.
- 5 juillet 2016 et 30 juillet 2016 et 13 septembre 2016 et 1er octobre 2016 et 3 octobre 2016 et 17 octobre 2016 et 2 novembre 2016 et 4 novembre 2016 et 6 novembre 2016 et 9 janvier 2017 et 26 janvier 2017 : sur la porte principale.
- 6 novembre 2016 : la note détaillée de M. MAFFRE.
- 24 novembre 2016 : les suites de cette note.
- 25 mars 2017 : l'autorisation de travaux.
- 27 mars 2017 et 31 mai 2017 et 30 octobre 2017 et 8 janvier 2018 et 12 février 2018 : la subvention de l'Etat.
- 23 mai 2017 et 26 décembre 2017 et 8 janvier 2018 et 9 janvier 2018 : le contenu de la 1ère tranche.
- 19 janvier 2018 : la convention du 15 novembre 2017 avec l'Etat.
- 8 juin 2017 et 15 janvier 2018 et 27 janvier 2018 et 19 février 2018 : le contrat d'architecte.
- 26 décembre 2017 : le financement de la 1ère tranche.
- 11 janvier 2018 et du même jour et 24 janvier 2018 et 2 février 2018 et 15 février 2018 et du même jour et 19 février 2018 : le paiement des subventions.
- 24 mai 2017 : sur les menuiseries métalliques.


C C - La problématique de la restauration du rez-de-chaussée du logis.

C-1) Les réservations pour fluides :
- 3 mars 2014 et 6 mars 2014 et 7 mars 2014 et le même jour et 12 mars 2014 et 1er mai 2014 et 2 mai 2014 et 7 mai 2014 et 12 mai 2014 et 28 mai 2014 et le même jour et 29 mai 2014 et le même jour et 2 juin 2014 et 10 juin 2014 et 11 juin 2014 et 20 juin 2014 et 30 janvier 2018 (important et récapitulatif) : les réservations pour fluides et la pose des dalles dans l'entrée du logis.

C - 2) Autres infos sur le logis :
- 7 avril 2017 et 12 janvier 2018 : les plans.
- 17 février 2018 et 18 février 2018 et du même jour : les fondations rondes des tours.
- 12 janvier 2018 et du même jour et encore du même jour et 14 janvier 2018 et 15 janvier 2018 et 24 février 2018 : le projet de restauration.
- 8 mars 2018 : le modèle du manoir du Bas au Teilleul.
- 30 mars 2016 : souvenirs, souvenirs.
- 5 janvier 2018 et 9 janvier 2018 : travaux de maçonnerie à prévoir.
- 25 janvier 2018 et 3 février 2018 et 6 mars 2018 : la problématique du chauffage.
- 3 mai 2014 : la géothermie de surface.
- 17 janvier 2018 et 26 janvier 2018 et 9 février 2018 et 10 février 2018 et 13 février 2018 et 17 février 2018 et 7 mars 2018 : la géothermie profonde.
- 27 janvier 2018 : l'aérothermie.
- 6 février 2018 : le bois déchiqueté.
- 8 février 2018 : les inserts.
- 27 janvier 2018 et 8 février 2018 : les planchers chauffants.


D D - Les travaux urgents dans l'"aile de la belle-mère".
- 4 février 2014 : les plans de 1952.
- 12 novembre 2015 : les gaines dans la cheminée.
- 13 novembre 2016 : le problème connexe des portes extérieures de la "tour Louis XIII".
- 26 janvier 2018 et 18 février 2018 et 25 février 2018 : le problème connexe de la chambre du 1er étage du colombier.
- 15 février 2018 et 16 février 2018 et du même jour : le problème connexe des lucarnes.
- 12 février 2018 : le traitement fiscal des travaux urgents.
- 16 février 2018 et 19 février 2018 : la demande de subvention et les contacts avec l'UDAP 61.
- 23 février 2018 : ma préparation de la note à l'UDAP 61.
- 26 février 2018 et 27 février 2018 et du même jour : ma note de synthèse à l'UDAP 61.
- 28 février 2018 : la visite de l'UDAP 61.
- 5 mars 2018 : les devis.


E E - Pour mémoire, la fin du "programme 2014".
- 1er avril 2014 et 4 juillet 2014 : le "programme 2014".
- 26 mai 2014 : le permis de construire relatif aux parties inscrites du "programme 2014".
- 23 juin 2014 et 23 février 2018 et 8 mars 2018 : la problématique de la subvention.
- 30 juin 2014 : un carrelage à poser.
- 2 janvier 2017 : les rampes d'escalier.
- 11 décembre 2013 et 22 février 2018 et du même jour et 2 mars 2018 : les enduits muraux.


F F - Le fourre-tout.

F-1) La cave :
- 9 août 2010 et 8 janvier 2011 : la problématique de la restauration de la cave.

F-2) La ferme :
- 2 octobre 2010 : la problématique de la restauration de la ferme.
- 17 octobre 2010, un deuxième du même jour : les projets relatifs à la ferme.
- 26 novembre 2010 : un problème de charpente qui reste à traiter.
- 6 janvier 2018 : des travaux de charpente-couverture à prévoir.

F-3) Les douves :
- 2 novembre 2010 et 5 novembre 2010 et 10 décembre 2011 et 27 juin 2012 : la problématique de la restauration des douves.
- 12 juin 2012 : les plans des douves.

F-4) L'"aile de la belle-mère :
- 14 décembre 2010 : des documents d'architecte et des appréciations peu amènes sur les travaux des années 1950 dans l'"aile de la belle-mère".
- 13 octobre 2012 : les escaliers actuels de l'"aile de la belle-mère".
- 14 octobre 2012 et 10 décembre 2012 et 5 janvier 2013 et 8 janvier 2013 et du même jour et 2 février 2013 et le même jour : la problématique de la restauration de l'"aile de la belle-mère".
- 27 février 2013 et 17 avril 2014 et 14 septembre 2015 et 15 septembre 2015 et 18 septembre 2015 et 27 juin 2016 et 25 juillet 2016 : les plans pour l'"aile de la belle-mère".
- 7 janvier 2013 et du même jour : sur des idées qui ont eu cours chez certaines, à propos des aménagements intérieurs de l'"aile de la belle-mère".
- 14 octobre 2012 et 10 février 2014 et 12 février 2014 et le 13 février 2014 et 27 février 2014 et 2 mars 2014 et 18 mars 2014 et 17 avril 2014 et 28 avril 2014 et 3 mai 2014 : sur les casts de l'"aile de la belle-mère".
- 12 décembre 2014 et 18 décembre 2014 : des vues sur la restauration de l'"aile de la belle-mère".
- 12 mai 2015 : un point à surveiller.
- 17 mai 2015 et 18 mai 2015 et 19 mai 2015 et 25 mai 2015 : un débat occulté contre mon gré.
- 9 juin 2015 : sur une coulure blanche qui m'intriguait ces derniers jours.
- 9 juin 2015 et 12 juin 2015 et 19 novembre 2015 et 13 septembre 2017 : sur un caractère souvent pénible.
- 30 juin 2015 : un débat qu'on aura peut-être l'occasion de rouvrir.
- 6 janvier 2018 : des travaux de charpente-couverture à prévoir.

F-5) Le logis :
- 28 février 2013 et 9 novembre 2013 et 20 novembre 2013 : des infos utiles sur le logis.
- 9 février 2011 : une étude, dont je ne retrouve pas la trace à ce jour, sur les modes de chauffage à la Chaslerie par Thierry BURIN des ROZIERS.
- 13 septembre 2015 et 14 septembre 2015 : sur les linteaux des fenêtres à l'étage.

F-6) Le bâtiment Nord :
- 30 juin 2014 : le circuit de chauffage par le sol.

F-7) L'allée :
- 19 novembre 2011 : les deux pavillons de l'allée (parmi mes rêves les plus fous).
- 9 mai 2012 (on y lit qu'un certain fermier voisin me chauffe les oreilles depuis un moment) et 17 avril 2014 et 4 juillet 2014 : le projet de restauration de l'allée historique.

F-8) Les matériaux :
- 27 janvier 2016 et du même jour : pour le sol des étages.
- 9 mars 2016 et 24 mars 2016 et 30 mars 2016 et du même jour et 31 mars 2016 et 15 avril 2016 et 17 mai 2016 et 8 juin 2016 : pour la rénovation thermique.
- 29 juin 2012 : un stock de boiseries dont j'avais perdu le souvenir (à moins que ce ne soient celles de la Raterie, point à vérifier).
- 13 mai 2014 : sur notre fournisseur de granit (adresse utile si, par exemple, on installe un jour des pilastres en haut de l'allée historique).
- 9 août 2015 : une double vasque qui me reste sur les bras.
- 29 mars 2016 et 1er avril 2016 : sur des carrelages.
- 4 octobre 2009 : les références de la peinture rouge des menuiseries extérieures.
- 20 juin 2014 : des goûts et des couleurs.
- 25 juin 2014 et 26 juin 2014 : la couleur des joints.
- 30 juin 2014 : une rampe d'escalier en bois.
- 3 juillet 2014 et 9 juillet 2014 : des ferronneries.
- 11 juillet 2016 : des décors de stuc.
- 4 juillet 2014 : les produits d'entretien du granit.
- 8 juin 2016 : pour le traitement des poutres vermoulues.
- 13 septembre 2016 et 12 octobre 2016 : pour l'entretien des bois cirés.
- 10 juillet 2014 : des vitres.
- 10 juillet 2014 : éléments d'archéologie.
- 11 juillet 2014 et 23 juillet 2014 : un très beau travail de restauration de menuiseries.
- 23 juillet 2014 : des tenons que je n'aime pas du tout.
- 23 juillet 2014 : des finitions de boiseries de chêne.

F-9) Quelques archives d'utilité relative :
- 7 août 2014 et 5 novembre 2014 et - 4 janvier 2016 : le "projet" de M. MAFFRE et d'autres documents pour la restauration de la charpente et de la couverture du colombier.
- 2 août 2016 : une porte charretière cloutée.
- 12 octobre 2016 : sur un grand décorateur d'origine domfrontaise.
- 7 février 2018 et 12 février 2018 : la gloriette.
- 13 février 2018 : les cuisinières de haut de gamme.
Le fermier qui a creusé récemment des ornières en haut de l'allée historique est venu s'excuser ce matin. Il m'a dit qu'il avait pris bonne note de la protection de cette allée et du fait qu'il avait roulé par erreur sur mes terres. Il a promis de boucher les ornières.

L'incident est donc clos.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 9 mars 2018 09:59
À : anne.chevillon@culture.gouv.fr
Objet : Chaslerie - Allée ISMH - Incident récent avec un agriculteur

Chère Madame,

Pour info : https://www.chaslerie.fr/blog/message/43791

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Toujours sur les conseils de Roger GRIPPON, j'ai rendu visite ce matin à mon voisin, M. TOUTAIN père, à 1,2 km à vol d'oiseau au NNO de notre manoir favori :

Il y a deux ou trois ans, M. TOUTAIN a chargé l'entreprise MANGOT de Magny-le-Désert de lui forer un puits à un endroit qu'il lui a désigné derrière sa maison. Ce premier forage n'a rien donné.

L'entreprise MANGOT a proposé un second forage à un endroit qu'elle a choisi, au pied d'une butte, devant la maison.

Ce second forage a eu 50 m de profondeur. Les 20 premiers mètres ont trouvé de l'argile, puis est sorti le schiste, d'abord marron puis noir. L'eau a été trouvée à - 30 m dans du schiste noirci par l'humidité. L'eau était d'abord ferrugineuse, mais, en-dessous, tout à fait limpide et parfaitement potable bien qu'un peu calcaire. L'installation fonctionne à la satisfaction de la famille TOUTAIN.
En surfant sur la toile, j'ai trouvé ceci qui fait suite aux fortes précipitations de janvier dernier :

Donc la nappe a remonté : on s'en serait douté.

Surtout, je note que la nappe serait par ici "semi-captive" et dans un "aquifère" constitué par de la "cornéenne du Briovérien".
Voici la lettre que je souhaiterais déposer en début d'après-midi au cabinet de l'architecte du patrimoine que j'ai contacté :

A la question que je lui ai posée sur le mode opératoire pour accéder aux informations sur les puits forés dans le secteur, Jean-Michel CADOR a répondu ceci, que je vais tâcher de mettre en application :

(Début de citation)

De : Jean-Michel Cador <jean-michel.cador@unicaen.fr>
Envoyé : mardi 13 mars 2018 09:59
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: La Haute-Chapelle (Orne) - Demande de renseignement sur le sous-sol

Bonjour,

les carrés noirs qui s'affichent sont les dossiers de la Banque de données du Sous-Sol (BSS).

Dans la liste des couches d'information (icône avec un petit + en haut à droite), vous ajoutez le type de dossier qui vous intéresse depuis le menu Dossiers du sous-sol BSS (avec ou sans profils, avec ou sans documents, vérifiés ou non). Il faut fouiller, il y a de tout dans ces dossiers.

En cliquant sur un carré noir avec l'icône "i" pour information, menu en haut au milieu, vous avez accès aux données (lien "fiche détaillée" dans le tableau) : localisation, descriptif des terrains, voire coupe dessinée (appelée log), informations sur la qualité des eaux, bref, une multitude de données de plus ou moins bonne qualité, il y a un gros travail de recherche à faire dans ces dossiers pour trouver des informations complètes. Privilégiez les points de forage d'eau potable qui sont de loin les plus complets et sérieux.

Il faut recouper les infos, car dans cette banque de données on trouve les sondages faits par des foreurs plus ou moins compétents en géologie et la dénomination des terrains peut être fantaisiste.

Par exemple, le forage 02491X0014/F à St Gilles des Marais est un dossier pour la géothermie, avec une coupe géologique :


Sincères salutations.
_________________________________
Jean-Michel Cador
Maître de Conférences

- directeur du Département de Géographie
- responsable L. Pro Environnement et Agriculture

UFR SEGGAT
Sciences Economiques, de Gestion, Géographie et Aménagement des Territoires
Département de Géographie

Université de Caen Normandie
Laboratoire GEOPHEN UMR6554 CNRS
Bâtiment Accueil
Esplanade de la Paix
BP 5186
14032 Caen cedex
direct : 02.31.56.60.46
accueil : 02.31.56.63.84

http://geographie.unicaen.fr:80/

(Fin de citation)
Je suis arrivé à appliquer le mode opératoire décrit par Jean-Michel CADOR mais que les renseignements sur lesquels je suis tombé, à propos du puits de mes voisins TOUTAIN, sont compliqués !

- localisation,
- description technique,
- documents numérisés
, (les 3 premières séries d'informations sont accessibles à l'aide du même lien)
- fiche descriptive de la donnée.

Je vais tâcher d'extraire de cette masse d'informations celles qui sont susceptibles de m'intéresser pour mes propres forages éventuels à venir.

A première vue, les infos semblent correspondre :

- on est bien chez mes voisins TOUTAIN, au point de coordonnées Lat : 48° 37' 33'' N , Lon = 0° 41' 24'' O, à une altitude de 140 m :

- le forage dont il est question ici est celui qui, si j'ai bien compris les explications de M. TOUTAIN, aurait raté son objectif d'alimenter le cheptel en eau :
- ce forage a eu un diamètre de 125 mm, une profondeur de 52 m alors que M. TOUTAIN m'avait parlé de 50 m ; il date de fin février 2012 (M. TOUTAIN ne se rappelait plus la date) et a bien été réalisé par l'entreprise Mangot Forage ;
- la carte géologique est celle que j'avais trouvée :


- on est sur le bassin versant de la Mayenne, en écoulement libre sur un socle karstique (si je comprends bien la carte suivante) :


- des documents techniques que j'ai ainsi trouvés, le plus intéressant pour moi est le dernier des quatre suivants, avec en particulier les indications de débit d'eau et les informations sur le chemisage opéré :

Il ne me reste donc plus qu'à aller étudier la documentation disponible sur les autres forages du secteur, afin d'essayer d'en tirer des conclusions utiles pour ici.
J'ai contacté ce matin :
- Cédrick COOS afin qu'il vienne m'expliquer le type de drainage qu'il recommanderait dans la cour et à l'Ouest de l'"aile de la belle-mère" ; je compte également le charger de remplacer rapidement les granits moches de l'âtre de la cheminée de la salle-à-manger du logis (opération à coordonner avec la consolidation de la taque) ; on a également parlé de la "cheminée de Mebzon" ;
- Sébastien LEBOISNE afin qu'il me prépare un devis pour changer les solives et le plancher au plafond des écuries et, tant qu'à faire, de la charretterie ; il passera ce jeudi.

Dans l'immédiat, j'ai demandé à Benjamin de transplanter les fleurs des plates-bandes de la cour en prévision des travaux de drainage.

J'ai également appelé Michel DUBOSC, membre actif des "Maisons paysannes de France", afin qu'il vienne, si possible en liaison avec Marc CHALUFOUR, me donner son avis sur les isolations thermiques envisageables à l'intérieur des bâtiments.

Quant à Roland FORNARI à qui j'aimerais confier la réalisation d'une gloriette dans la cour, il a encore des pépins de santé qui continuent à le bloquer à son domicile.
Je recherchais un architecte du patrimoine qui accepte de prendre, en cours de route, le relais de Benoît MAFFRE. D'importantes parties de la Chaslerie étant classées parmi les monuments historiques, le code du patrimoine oblige en effet que la restauration en soit suivie par des architectes habilités.

Il est possible que deux architectes du patrimoine distincts fassent équipe. Nous avons pris rendez-vous sur place le 24 avril prochain.
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Benjamin vient de commencer à transplanter les fleurs des plates-bandes de la cour :

29 mars 2018.

Il m'a fait remarquer qu'il aurait été judicieux de laisser 70 cm de tige aux rosiers lorsqu'ils ont été taillés ; outre que cela aurait permis de sauver les greffes, cela aurait facilité le développement de racines dont l'absence obère les chances de succès de la transplantation.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 31 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Logis
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Reconstitution de ligue dissoute :

- Igor à la mini-pelle...

31 mars 2018.

31 mars 2018.

31 mars 2018.

... quand il ne fait pas disparaître les anciennes canalisations de chauffage (je note que celles-ci n'étaient pas isolées, de sorte que, malgré l'épaisseur de béton, elles avaient réussi à provoquer les cassures du carrelage moche)...

31 mars 2018.

- Benjamin à la brouette...

31 mars 2018.

- et Claude MARTIN au "Valtra" :

31 mars 2018.

31 mars 2018.

Claude va déposer les gravats en haut de l'allée qui donne accès aux champs loués à Hervé LEMOINE, de manière à en préparer l'empierrement.