Abords, Avenue, terrasse

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 22 Juin 2017
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Sur les conseils de Claude MARTIN, je viens de faire l'acquisition, chez "JAMOTTE Motoculture" à Flers, d'un "broyeur SE 3200" de marque KVERNELAND (KUBOTA). Ce matériel est doté d'un déport hydraulique ; sa largeur de coupe est de 2 mètres. Il remplacera notre vieux gyro-broyeur qui a rendu l'âme.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 29 Juin 2017
Journal du chantier - Ferronnerie - Abords, Avenue, terrasse
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Comme on l'a déjà remarqué, hélas, les postures impériales sont à la mode ces temps-ci en France...

... et Roland FORNARI ne déroge pas à la règle :

29 juin 2017.

Avec deux compagnons, il est venu aujourd'hui planter les plessis de la cour :

29 juin 2017.

29 juin 2017.

29 juin 2017.

29 juin 2017.

L'opération s'est révélée beaucoup plus difficile qu'imaginé, en raison des cailloux tapis dans le sol. Un quart des plessis seulement ont donc pu être posés aujourd'hui et Roland devra revenir la semaine prochaine en s'étant doté d'engins de perforation adéquats.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 5 Juillet 2017
Journal du chantier - Ferronnerie - Abords, Avenue, terrasse
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Avec ces nouveaux plessis, ce soir on peut le dire,...

5 juillet 2017.

... il y a de la manorialitude dans l'air !

Jetant un coup d’œil circulaire sur la cour, je me dis toutefois que, pour l'équilibre des volumes (et, accessoirement, pour leur éclairage la nuit), il manque deux lanternes de part et d'autre de l'entrée des écuries. Il faudra que j'en touche un mot à Roland. A suivre donc.

J'ai mandaté aujourd'hui Eric YVARD afin qu'il mène, à propos de notre manoir favori, un complément d'étude historique, en vue de documenter la prochaine restauration de l'intérieur des principaux bâtiments et de quelques abords protégés.

On se souvient qu'il y a vingt ans (déjà !), Patrick DELAUNAY avait produit une première compilation de documents issus du chartrier de la Chaslerie, facilement accessibles au public dans les locaux des Archives départementales de l'Orne. Il s'agira pour M. YVARD de poursuivre ce travail, en s'attaquant à la partie cachée de l'iceberg.

Photo DDM, archives.

Pour que cette étude soit le plus utile possible, elle sera surtout centrée sur l'aspect et l'usage anciens des constructions en question.

Eric YVARD m'a été recommandée par Barbara TOUSSAINT. Basé dans le Perche (il est maire-adjoint de Bellême), cet ancien élève de la mère de François FILLON, qui l'a formé à l'étude d'archives, a déjà eu l'occasion de travailler sur quelques vieilles familles du Domfrontais, dont celle de Jacques COUPPEL du LUDE qui était apparentée aux LEDIN.
Je fais l'hypothèse que nous arriverons assez facilement à boucher les ornières des accotements des allées ou des pelouses de notre manoir favori, d'autant que n'écoutant que son bon cœur, Maxime est venu, dès sa sortie du travail, manier la mini-pelleteuse :

2 octobre 2017.

Il faudra sans doute ajouter de la bonne terre de ci de là. En revanche, je suis plus inquiet pour les allées, qui étaient nickel et entretenues depuis une dernière intervention significative au printemps 2016 mais dont le gravier disparaît désormais sous la terre déposée par les engins...

2 octobre 2017.

2 octobre 2017.

... parfois très lourds et qui ont défoncé la chaussée à divers endroits.

Puisqu'il reste encore à ces jeunes nombre de matériels et détritus à enlever, nous sommes convenus avec Jimmy de reporter à demain soir l'état des lieux de sortie.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mardi 3 octobre 2017 01:23
À : UPSET ALPHAPODIS
Objet : Urgent - Signalé - Tout-venant sur les allées

Cher Jimmy,

Vous m'avez dit hier soir que vous aviez commandé du tout-venant pour restaurer les allées endommagées ou maculées de boue du fait, principalement, des passages d'engins utilisés à l'occasion du festival.

Pour info, je vous signale que la qualité du tout-venant utilisé lors de la dernière restauration est, d'après la facture ci-jointe du fournisseur "Point Vert" à Domfront, du "MEL.BET.0/10". Ceci indique notamment les dimensions des particules. Il en avait donc été utilisé 16 m3.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

P.S. (à 8 heures) : Surprenants jeunes gens, j'apprends ce matin qu'ils avaient déjà passé commande, hier, du gravier du bon type. L'entreprise TTA de Joué-du-Bois doit le livrer (TTA qui a prêté un "Manitou" pour la fête, de même que l'entreprise DEGRENNE, charpentier à Lonlay-l'Abbaye. Merci à eux !).

P.S. (du 8 octobre 2017) : En réalité, j'ai dispensé Jimmy de l'état des lieux de sortie prévu au contrat et je lui ai immédiatement rendu, sans discuter, l'intégralité de son dépôt de garantie. Ce sera ma contribution finale à cette manifestation, contribution justifiée par la parfaite correction de mes interlocuteurs d'UPSET et aussi par la qualité de la cause que ce premier "festival Alphapodis" a servie.
Grâce à la bonne terre fournie par Gaëtan et après une coupe de l'herbe devant notre manoir favori, toute trace de la bamboula du 30 septembre dernier aura bientôt disparu :

20 octobre 2017.

Il est ainsi démontré que, même avec une météo calamiteuse, la Chaslerie supporte sans problème ce type de choc.
Lorsqu'il a choisi de planter des frênes aux abords de notre manoir favori, l'artisan à qui je faisais confiance savait que leur maladie progressait. Nous y voilà donc :

30 novembre 2017.

30 novembre 2017.

Tous les frênes de la Chaslerie sont ainsi en train de crever. Je suis heureux de m'être, depuis l'an dernier, passé des services d'un tel forestier dont les limites professionnelles m'ont sauté aux yeux quand il s'est agi de préparer un "plan simple de gestion" recevable par l'administration.

Benjamin devra donc remplacer ces plants par d'autres essences. Dans l'immédiat, il travaille dans la parcelle P 11 au Tertre Linot...

... où il débroussaille, élague et commence à tailler les pins laricio :

30 novembre 2017.

30 novembre 2017.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 2 Décembre 2017
Journal du chantier - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Réunion de travail hier matin avec Marc CAPPELAERE, expert forestier, et Benjamin afin de nous mettre d'accord sur la liste des parcelles qui seront couvertes par un "plan simple de gestion" censé me simplifier la vie :

1er décembre 2017.

En fait, le débat portait sur le sort des trois bosquets, dont celui de l'"allée qui tourne", qui jouxtent le chemin d'arrivée au manoir par la D22. Afin de recevoir des recommandations également sur le calendrier d'interventions sylvicoles sur ces bosquets, j'ai décidé de les soumettre eux aussi au P.S.G. en question.

Pour préparer cette réunion, j'avais ressorti toutes les factures de mes plantations, notamment le dossier de la première, la plus importante, en 1999. En rouvrant ce dossier avant-hier, j'ai vu que les terres nouvellement plantées étaient dispensées de certaines taxes foncières pendant 30 ans à condition que le propriétaire en ait fait la demande au fisc ; s'il tarde à le faire, c'est autant d'années de dégrèvements en moins. Or je n'ai jamais à ce jour effectué une telle démarche et, lorsque j'ai pris conscience du problème, en recevant mon dernier avis de taxes foncières, et réclamé les paperasses y afférentes à l'agent du cadastre de Domfront, je n'ai rien entravé aux tableaux que mon interlocutrice m'a alors remis et conclu que j'avais loupé le coche.

Marc CAPPELAERE m'a toutefois montré hier que ces derniers documents indiquent que je suis exonéré de la part départementale de la taxe foncière sur beaucoup plus de parcelles que ce que j'avais compris.

Cela prouve que Thierry BOURRE avait fait le nécessaire lorsqu'il a boisé mes terres agricoles correspondantes. Qu'il en soit remercié !

Ceci dit, deux remarques :
- si 100 % de la part départementale est exonérée le temps que les arbres poussent, c'est-à-dire avant que le boisement ne produise de revenus (30 ans (...)), seules 20 % des parts communale et intercommunale le sont. Va-t'en savoir pourquoi !
- si, malgré cette exonération je paye autant de taxes foncières, qu'est-ce que ce serait si cette exonération n'existait pas ? Et qu'est-ce que ce sera lorsque les 30 ans de répit seront achevés ?
Je viens d'accepter le devis de Marc CAPPELAERE, expert forestier, pour la préparation du "Plan Simple de Gestion" (P.S.G.) des plantations de notre manoir favori.

Devraient être couverts par ce plan :
- 23 ha 16 a 46 ca détenus conjointement par Carole et moi,
- 4 ha 84 a 95 ca détenus par moi seul,
- et 4 ha 54 a 88 ca détenus par la "S.C.I. 3 des autres lieux" (dont je détiens 80 % des parts et Carole 20).

Les derniers échanges ont porté sur le montant de la subvention à réclamer pour ce "plan volontaire". On aurait pu améliorer la sauce en faisant passer des terres de Lonlay sous ma bannière ou sous celle de la S.C.I. (il y a en effet un seuil porteur à 5 ha). Mais j'ai estimé que c'était trop de travail et de frais en l'état du dossier. On n'imagine pas et on ne dira jamais assez à quel point ces réglementations pointillistes sont absurdes.

J'ai cependant demandé que la facture soit imputée sur 2017 ou 2019 car, en l'état du débat parlementaire en cours sur le prélèvement à la source, les propriétaires de monuments historiques auront fiscalement deux fois moins intérêt à régler leurs factures en 2018.

P.S. : Ayant écrit ce message, j'ai été pris d'un remords.

J'ai interrogé mon notaire favori pour savoir combien il m'en coûterait de faire riper une parcelle de 17 a 85 ca (excusez du détail), sise à Lonlay-l'Abbaye, du portefeuille indivis au mien seul.

Me Richard-Emmanuel GUIBERT m'a répondu que cette parcelle pouvait, en première analyse et aux fins de cet exercice, être estimée à 500 €, donc qu'il s'agirait que Carole me cède, à la louche, 250 € de terrain. Pour cela, les frais seraient forfaitaires et de 500 €.

Reste à voir si le jeu en vaut la chandelle en termes de subvention. J'interroge l'expert forestier. A suivre.

P.S. 2 : M. CAPPELAERE m'a répondu que la subvention passerait de 1 000 à 2 420 €.

Topé ! On veillera donc à ce que la facture soit de 2017 et la subvention de 2018.
Intéressant, je trouve, ce message du 2 avril 2017, tel que je viens de le retrouver en parcourant les pages "Logis". Depuis lors, tant d'eau a coulé sur les ponts...

Dans une veine voisine, le message du 27 mai 2017.

Je suppose qu'il serait tout aussi instructif de surfer sur les pages "Privé" pour retrouver comment nous avons pu en arriver là. J'y transfère en effet, outre les photos de famille (principalement des petits-enfants), la plupart des courriels les plus importants échangés avec mon aîné.

Il est de fait qu'en quelques mois, alors qu'il paraissait lumineux le 10 juin dernier et même le 5 septembre encore, le ciel a viré à l'orage par ici. Mon horizon s'est vite bouché sous la pression des chiffres et des éclairs l'ont zébré alors que les zéphyrs coutumiers repoussaient toujours plus loin les espoirs d'un traitement équitable.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 9 Janvier 2018
Journal du chantier - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Afin de regarnir nos plantations, Benjamin vient, avec mon accord, de passer aux "Pépinières Lemonnier" commande de 300 plants de hêtre et de 50 pins laricio.

Je vais de ce pas voir comment il prépare le terrain. Cela me donnera l'occasion d'une promenade bienvenue.

P.S. : J'avais vu hier Benjamin partir avec la mini-pelleteuse et il m'avait dit qu'il allait creuser des trous pour les nouveaux plants. En fait, il s'est borné à dégager la piste puisqu'il a eu la bonne idée de commander de jeunes plants, 30 fois moins chers que les arbrisseaux qui auraient eu besoin de telles excavations :

9 janvier 2018.

En effet, à quoi bon payer cher quand on a devant soi l'éternité, ou presque, pour voir pousser les arbres ?
J'ai interrogé mon expert juridique et fiscal favori pour savoir qui, du nu-propriétaire de l'"aile de la belle-mère" ou des usufruitiers devrait financer les travaux de maçonnerie et de terrassement justifiés par la porosité récente du mur Ouest de ce bâtiment.

Selon lui, il ne fait aucun doute que c'est au seul nu-propriétaire que leur responsabilité incombe.

Je lui avais d'abord demandé s'il ne serait pas possible que la nue-propriété en question soit rendue par le donataire aux donateurs. Là, la réponse a également été sans ambages : "Je déconseille de remettre en cause la nue-propriété de (...). Cela vous vaudrait toutes sortes d'ennuis, difficiles à mesurer d'avance."

Transmis à l'intéressé : pour action, enfin !

Avec le commentaire suivant : "Il faut aussi que tu me dises comment tu comptes t'y prendre pour ne pas bloquer les travaux de la 1ère tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis et me permettre de récupérer rapidement les subventions correspondant aux sommes que j'ai déjà réglées puis, le moment venu, à celles que je règlerai pour autant qu'elles soient, pour ce qui concerne l'architecte, en phase avec le contrat que j'ai signé et que tu connais.

Là encore, j'attends ta prompte réponse."
Il pleut. Donc 5ème dégât des eaux en un mois (si je ne me trompe) dans l'"aile de la belle-mère" !

Il y a un progrès cependant : cette fois-ci, la terre du mur n'entre plus dans le bâtiment.

Normal, me direz-vous car elle est déjà entrée lors des dégâts des eaux précédents et ce qui a déjà été fait n'est plus à faire :

31 janvier 2018.

31 janvier 2018.

31 janvier 2018.

Pour son début de retraite après une quarantaine d'années professionnelles comme juriste, Carole aura un intéressant problème à résoudre : comment obtenir d'un nu-propriétaire connu pour son aptitude à attendre que tout lui tombe tout cuit dans les mains qu'il se préoccupe enfin des problèmes de gros-œuvre sur un mur porteur ainsi que des problèmes électriques connexes, essentiels en termes de sécurité des personnes et des biens.

Car, pour l'ami ancien conseiller à la Cour de Cassation que j'ai consulté, il n'y a pas photo : l'individu en question est, au contraire de ce qu'il affirme avec l'aplomb qu'on lui connaît, LE SEUL responsable des travaux qui sont à l'évidence à entreprendre. Moi, de toutes façons, je n'ai plus les sous (il faudra bien que ledit "responsable" l'admette et en tire toutes conséquences, et pas seulement à cet endroit).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 2 Février 2018
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Benjamin, qui semble avoir enfin terminé le programme de replantation au Tertre Linot, m'a proposé de raccourcir les charmilles au bord de la D 22 afin de lui en faciliter l'entretien :

2 février 2018.

2 février 2018.

Il appose de la cire de greffe afin de favoriser une bonne cicatrisation :

2 février 2018.

2 février 2018.

A noter qu'un crétin ou un chauffard, et probablement les deux à la fois, a tamponné les panneaux indicateurs installés à mes frais à proximité de l'entrée du manoir sur la D 22 :

2 février 2018.

Pour bien faire, il faudrait que j'en recommande de neufs.
En regardant cette neige tomber, je viens d'avoir une idée. Et j'ai laissé un message sur le répondeur de Roland FORNARI lui demandant d'y réfléchir.

Pourquoi ne pas surmonter le bassin carré de granit du centre de la cour d'une construction de ferronnerie, une sorte de baldaquin conçu pour être en phase avec les lampadaires et le dôme d'entrée ou les épis de faîtage ou bien les plessis de notre manoir favori ? Bref, un truc manorialisant et, plus encore si possible, manorialisateur.

Quant à l'usage d'une telle gloriette, je n'en sais rien et laisse Roland imaginer. Eclairage à l'unisson des 5 lanternes ? Ou arrosage des plates-bandes ? Ou tablette pour les devoirs de vacances ou, aussi, cabane pour les jeux des petits-enfants ?


P.S. (du 8 février 2018) : Une piste ?