Abords, Avenue, terrasse

La course aux subventions continue. Cette fois, ce serait pour isoler notre manoir favori des vapeurs de pesticides répandus dans un champ voisin :

J'ai reçu ce matin le devis des "Pépinières Lemonnier". Benjamin va essayer de réaliser ces plantations tant que la saison le permet.

P.S. : En mettant en ligne cette demande, je m'aperçois que le décompte des arbres de haut jet ne colle pas. Je charge Benjamin de rectifier en liaison avec le pépiniériste.

P.S. 2 (du 28 mars 2017) : Voici la page 1 corrigée :

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 28 Mars 2017
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Le "John Deere" affiche 1 525,5 heures au compteur. Il fonctionne donc avec une régularité de métronome (105,5 heures durant la dernière saison, 105 durant la précédente).

Benjamin m'explique qu'il devrait tourner davantage cette année puisque, au cours des derniers mois, notre jardinier favori a remis en état différentes parcelles, y éliminant branches coupées et ronces.

Dans l'immédiat, Benjamin nettoie les talus du chemin vers la D22 :

28 mars 2017.

Mon aîné, de passage à la Chaslerie pour y rechercher les affaires de bébé (la naissance est prévue dans trois semaines environ) est en train de lire deux bouquins sur la famille "de l'écu rouge", dont un consacré à leurs châteaux. Il termine celui qui traite des mœurs de leur maison et me le passera avant de repartir tout à l'heure.

Nous discutons du programme de travaux sur notre manoir favori et de son financement :
- il marque son opposition à l'idée que j'installe ma bibliothèque-bureau dans l'ancienne cuisine du bâtiment Nord et affirme que, pour son épouse comme pour lui, il est important de disposer d'une grande cuisine ensoleillée ;
- mon idée de redonner à la salle-à-manger du logis son statut d'ancienne cuisine, avec puits au milieu de la pièce, ne lui convient pas pour autant ; il veut conserver là une grande salle-à-manger pour pouvoir recevoir ses amis ;
- il me recommande d'installer ma bibliothèque au rez-de-chaussée d'une des tours du logis ; j'objecte que, même si elle a l'avantage de donner sur la cour, me permettant ainsi de gardienner selon mon souhait, la tour Sud-Ouest est trop sombre pour moi qui y verrais plutôt une salle de télé ;
- il retoque mon idée de commencer par restaurer la moitié Nord du logis et m'informe que, s'il se lance dans le projet, c'est tout le logis qu'il voudra restaurer d'un coup ; dont acte !
- je rappelle que la restauration du logis présuppose le règlement de la question du chauffage ; il se dit prêt à financer l'intervention du bureau d'études qui nous conseillera le meilleur combustible ; il confirme son accord pour que la chaufferie soit installée dans la partie Ouest de la charretterie ;
- il se déclare désireux de restaurer l'allée historique dès que possible et souhaite qu'y soient plantés des arbres de haut jet ; je signale que mon festival nous oblige à attendre les beaux jours de 2018 et qu'accessoirement, il ne serait pas farfelu de solliciter un nouvel accord de la D.R.A.C. avec subvention à la clé, ce qu'il comprend ;
- enfin il souligne qu'il ne prendra pas de gros engagement financier avant la fin de sa période d'essai dans ladite maison "de l'écu rouge". OK, fiston, tous nos vœux de succès t'accompagnent !

Bref, nous avançons.

P.S. (du 2 avril 2017, après le déjeuner) : Nous avons évoqué la restauration des douves. Elle pourra intervenir lorsque j'aurai recruté un maçon fiable.

Au total, je comprends que je peux, dans l'immédiat et, pour l'essentiel, aux frais dudit fiston :
- lancer la demande de devis pour la restauration des lucarnes de l'"aile de la belle-mère", mon aîné étant désireux que ces travaux soient commencés sans tarder ;
- lancer l'actualisation du dossier de restauration de l'allée historique (devis, autorisation, subvention) ;
- lancer l'étude sur un chauffage central ; étudier comment chauffer la cage d'escalier du logis grâce à un système plaqué sur ses murs ;
- demander au géomètre d'individualiser sur le cadastre le logis, les douves et l'allée historique ;
- engager des travaux autour des plates-bandes de la cour (à savoir un dallage le long des murs et des limites de fer, sur le modèle proposé par Roland FORNARI, sur les autres côtés) ;
- faire en sorte que l'APIJOMM mette à sa disposition Benjamin pendant une partie de l'année ; mon fiston m'encourage au passage à tenir bon face à l'administration du travail et à confirmer notre souhait que l'APIJOMM recrute de nouveaux jeunes en "emplois d'avenir".
La scène se passe en centre-ville de Domfront-en-Poiraie. Une équipe de maçons pose des pavés de grès sur le sol de futurs emplacements de parking.

Je demande au chef d'équipe de passer me voir à notre manoir favori. J'aurais un petit travail de pavage à lui confier.

J'oubliais : les maçons sont Portugais ; le grès est importé, taillé, d'Inde (il paraît que le granit des bordures de trottoir vient de Chine).

Et le meilleur de l'histoire (si l'on peut dire) : Domfront se trouve dans une région connue pour ses grès armoricains. Elle est frappée, comme tout le pays, par le chômage et enkystée dans l'assistanat.

Bonjour M. Fourcade,

Ne pouvant joindre d'image sur le formulaire "commentaire" du blog, je vous envoie par email un article paru dans la Manche Libre, le jour même où vous procédiez à la plantation de votre haie...

4 avril 2017.

Bien cordialement.

N.D.L.R. : Merci de prendre ainsi acte du fait que notre manoir favori est à la pointe de l'actualité !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 6 Avril 2017
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - Vie des associations - APIJOMM - api
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Benjamin répartit les plants de bourrage dans la nouvelle haie :

6 avril 2017.

Nous discutons de ce que pourraient être nos prochaines plantations. Il me suggère de m'intéresser aux alisiers torminaux, une essence très prisée des luthiers.

C'est la première fois en 26 ans que j'emploie, ici par le canal de l'APIJOMM, quelqu'un de compétent en sylviculture et cela se ressent déjà à nos abords favoris qui se réveillent ce printemps sous les meilleurs auspices. Jusqu'ici, par comparaison, nous ne faisions que bricoler.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 12 Avril 2017
Journal du chantier - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mercredi 12 avril 2017 02:56
À : cappelaere.marc@wanadoo.fr
Objet : Manoir de la Chaslerie à La Haute Chapelle, 61700 Domfront-en-Poiraie : Subvention à la création d'un Plan Simple de Gestion

Cher Monsieur,

Je fais suite à votre courrier du 2 février dernier et à votre devis attaché.

Comme vous le savez, je souhaiterais que vous établissiez le Plan Simple de Gestion de mes boisements à la Chaslerie, en vérifiant tout particulièrement auprès du cadastre si on ne m'y impose pas à tort au titre des taxes foncières.

Selon le relevé qui avait été effectué par l'entreprise BOURRE (qui avait réalisé tous ces boisements à l'exception de 3 ha environ plantés avant mon achat de la Chaslerie), ces boisements ont une surface totale légèrement supérieure à 24 ha.

Or, ils sont la propriété soit de moi (le cas échéant avec mon épouse), soit d'une SCI familiale, la "SCI 3 des autres lieux", cette dernière pour plus de 5 ha.

Je comprends que, dans ces conditions, le PSG doit pouvoir être qualifié de collectif, de sorte que la subvention serait de 2 360 euros.

Est-ce bien votre compréhension de la documentation ci-jointe, que m'a transmise la DDT sur les aides régionales ?

Cordialement,

PPF


De : GOMANT Jean-Sebastien - DDT 61/SET/DR
Envoyé : jeudi 30 mars 2017 16:23
À : penadomf@msn.com
Objet : Subvention à la création d'un Plan Simple de Gestion

Bonjour Monsieur Fourcade,

Suite à votre demande, je peux vous dire qu'il y a bien un dispositif régional ayant pour objet d'inciter à la rédaction de Plans Simples de Gestion volontaires individuels et collectifs.
Pour les PSG volontaires individuels : sont concernées les propriétés forestières de 10 à 25 ha (au delà il s'agit de PSG obligatoires qui ne sont pas compris dans ce dispositif). A voir la surface précise qui sera indiquée dans votre document. La demande est à faire auprès du CRPF de Normandie tel qu'indiqué sur le site de la région.

Voici le lien du site de la région : https://hn-aides.normandie.fr/node/1749
Ainsi que le lien vers la notice d'information à l'attention des bénéficiaires potentiels : https://hn-aides.normandie.fr/sites/default/files/documents/DARM/psg_2017_AAP1_notice.pdf

Espérant avoir répondu à votre demande, je vous prie d'agréer, Monsieur, mes sincères salutations.

Jean-Sébastien GOMANT
Chargé de mission forêt
Service économie des territoires (set) - Bureau développement rural (dr)
02 33 32 50 95 - 06 82 56 69 72 - ddt-set-dr@orne.gouv.fr

Direction Départementale des Territoires (ddt)
Cité administrative - place Bonet - BP 537 - 61007 Alençon cedex
www.orne.gouv.fr

(Fin de citation)

Jean-Michel THOMAS, géomètre au cabinet ZUBER de Mayenne, est passé ce matin à notre manoir favori afin de préparer le découpage de nouvelles parcelles cadastrales :

12 avril 2017.

Je lui ai en effet demandé d'individualiser 5 nouveaux lots, de manière à permettre leur transmission à un tiers qui prendrait en charge leurs frais de restauration (suivez mon regard).

Il s'agit :
- du logis,
- de la tour Louis XIII,
- des douves, y compris le bief aval, le "Pournouët", la terrasse et la chapelle, ainsi qu'un certain nombre de murs adjacents,
- du bief amont, qui se trouve à cheval sur le territoire de deux communes, Domfront-en-Poiraie et Lonlay-l'Abbaye, et qui enjambe un ruisseau appartenant au domaine public, le Beaudouët,
- de l'allée historique.

12 avril 2017.

Dans un second temps, la nue-propriété de ces lots pourra être cédée à une S.C.I. familiale, ce qui entraînera des frais notariaux complémentaires des frais de géomètre.

12 avril 2017.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 13 Avril 2017
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Claude MARTIN s'est proposé pour changer le plancher pourri de la remorque (la dernière fois où cela avait été fait, c'était déjà par lui lorsqu'il était mon salarié) :

13 avril 2017.

13 avril 2017.

Manifestement, c'est la dernière fois que cette opération est possible tant le métal est mangé par la rouille. Claude recommande de ranger cette remorque à l'abri sous la charretterie, de sorte qu'il n'y aura plus de place disponible pour les voitures qui devront désormais coucher dehors.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 20 Avril 2017
Journal du chantier - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Je viens de signer le devis de Marc CAPPELAERE pour l'établissement du "plan simple de gestion du bois du domaine de la Chaslerie".

M. CAPPELAERE m'a prévenu qu'il interviendrait au 2ème semestre 2017. Il se charge des démarches relatives à la subvention. Il est en outre entendu qu'il vérifiera la justesse du cadastre.

Une lettre de Veolia reçue hier m'a appris qu'il existe une fuite d'eau après compteur quelque part à notre manoir favori.

Vérification faite au compteur, je constate que cette fuite est d'une cinquantaine de litres par heure, ce qui représente un gaspillage annuel de plus de 500 euros.

La question est de trouver l'endroit où un tuyau fuit, sous terre (sachant qu'il existe ici des sources naturelles), dans un mur ou ailleurs. Compte tenu de la taille et de la vétusté de l'installation, cela nous promet bien du plaisir.

P.S. : Trouvé ! Un filet d'eau continu coulait sous le lavabo, au 1er étage du fournil du manoir, au niveau du petit chauffe-eau installé là. La vanne correspondante a été fermée mais il faudra changer le "groupe de sécurité" de ce petit chauffe-eau, m'explique mon nouveau plombier (celui-là même qui avait su régler un problème en juin 2016 et que je n'avais pas eu l'occasion de refaire travailler depuis lors). M. Stéphane PRUNIER m'apprend qu'il pourra me fournir une attestation de réparation que j'aurais à communiquer à mon assureur, aux fins d'indemnisation.

Benjamin m'a envoyé ce soir un S.M.S. pour m'informer que son arrêt de travail durera une semaine de plus.

En revanche, il n'a pas daigné répondre à mes S.M.S. précédents lui demandant pourquoi il avait, contrairement à mes instructions, laissé le "John Deere" sans fuel, alors qu'il a embarqué la clé du local où est entreposée la réserve de carburant.

Cette fois-ci, je pense qu'une explication de gravure s'imposera à son retour.

P.S. : Je remercie mon voisin Patrick BAGLIN de m'avoir dépanné en me prêtant un jerrican. Dans l'immédiat, le "John Deere" fonctionnera donc au fuel normal.

P.S. 2 (du 28 mai 2017 à 7 heures) : S.M.S. reçu de Benjamin : "Comme d'habitude, les clés sont à (tel endroit). Vous en avez aussi un double."

Bon, si, en plus, il est prouvé que je deviens gâteux...
Au courrier trouvé cette nuit, en rentrant à notre manoir favori, les documents suivants que je commente en les mettant en ligne :
- une lettre de notre géomètre-expert favori :

- sa facture que je vais régler immédiatement puisqu'il a bien répondu à ma commande :

- les documents d'arpentage relatifs à la création d'une parcelle pour le bief amont des douves (classé parmi les monuments historiques) :

- les documents d'arpentage relatifs à la création de quatre autres nouvelles parcelles, l'une pour la tour Louis XIII, l'autre pour le logis, une troisième pour l'allée historique et une dernière pour l'ensemble constitué principalement par la terrasse, le Pournouët et les maçonneries du circuit des douves autres que le bief amont :

- le plan de division qui résulte de tout ce qui précède :

Mon intention est de vendre les nouvelles parcelles, en nue-propriété, à une S.C.I. familiale (peut-être celle déjà mise en place pour l'"aile de la belle-mère"), de manière à donner une assiette juridique incontestable aux travaux de restauration qui pourraient y être menés, dès que possible selon mon souhait.

Quant à ces travaux de restauration, ils devraient être mis en œuvre avec mon accord sur les partis architecturaux retenus et les matériaux choisis.

En effet, ce n'est pas parce que je n'ai plus les moyens de financer ces travaux que je compte m'en désintéresser et, en particulier, cesser d'en rendre compte sur notre site favori. Je ne vois là nulle "immixtion" (n'en déplaise à un prestataire qui semble se croire fondé à se plaindre de moi qui ne suis certes pas un béni-oui-oui ni, je le crois du moins, un observateur inculte ou imbécile), mais une "contrepartie légitime et normale", en plus d'un juste prix à payer par le porteur de parts de la S.C.I., aux abandons d'une propriété jusque là pleine et entière que je suis prêt à consentir dans l'intérêt du monument.