Abords, Avenue, terrasse

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 20 Octobre 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse
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Toutes les tomettes ont pu être nettoyées et séchées avant d'être entreposées à l'abri. L'espace derrière la "maison de Toutou" est désormais dégagé :

19 octobre 2016.

Benjamin et Dylan jointoient le "premier petit pont" (ce qui n'avait jamais été fait) :

19 octobre 2016.

Dylan me recommande vivement un de ses copains pour être mon deuxième "emploi d'avenir". Je lui demande de l'introduire dans les circuits de la mission locale de Flers et de lui conseiller de me transmettre sans attendre son C.-V.
Je me suis rendu ce matin à Alençon, dans les bureaux de la M.S.A.

Normalement, il ne devrait plus y avoir de problème pour l'élaboration des bulletins de salaire de Benjamin et Dylan. Je passe sur les détails mais voici une bonne chose de faite.
La mission locale de Flers m'a téléphoné ce matin pour m'apprendre que, suite à la parution d'une nouvelle réglementation le 26 octobre dernier, les recrutements d'"emplois d'avenir" sont suspendus jusqu'au 1er janvier prochain.

Voici qui démontre qu'un responsable (?) politique, qui a fait de "l'inversion de la courbe du chômage" une de ses priorités, n'est même pas fichu d'empêcher le ministère du travail de lui mettre des bâtons dans les roues.

Quant au jeune que je me proposais de recruter ces jours-ci, il devra donc rester au chômage quelques mois de plus.
Une étude attentive du site internet du conseil départemental de l'Orne m'a permis ce matin de détecter qu'il existe une possibilité de faire subventionner par le département notre activité favorite de réinsertion de jeunes sur le marché du travail, dans les métiers du bâtiment, de l'entretien d'espaces verts et de plates-bandes et de la sylviculture.

Je m'empresse de prendre les contacts utiles. Je me dis qu'il sera peut-être nécessaire de scinder l'A.D.D.O.O.E. pour bien circonscrire le domaine subventionnable.

Et, tant qu'on y est, pourquoi ne pas étendre nos activités d'insertion au bénéfice des départements limitrophes. J'ai déjà une touche dans la Manche mais why not en Mayenne too ?
Benjamin a quand même fini par me remettre ce matin une copie des recettes de cuisine que lui avait transmises Igor :

C'est bigrement synthétique...
Au courrier ce matin, une lettre de la mission locale de Flers m'informant que le conseil départemental de l'Orne a formellement accepté de couvrir les trois quarts du coût de Dylan, ceci dans le cadre de la réglementation des "emplois d'avenir".

Excellent. Il me reste encore des données à entrer sur le site internet qui m'est désigné afin que me soit remboursée l'avance de trésorerie que j'ai dû consentir au titre du premier salaire de ce jeune homme.
Le système que j'ai monté en m'appuyant sur la réglemention des "emplois d'avenir" semble intéresser suffisamment de personnes, très souvent différentes du public habituel de l'A.D.D.O.O.E., pour que j'établisse une partition des activités en constituant une nouvelle association qui pourrait s'appeler "Association pour l'insertion professionnelle de jeunes dans l'Ouest Ornais, le Sud Manche et le Nord Mayenne" (APIJOMM). Corrélativement, il faudra que j'adapte en conséquence les statuts de l'A.D.D.O.O.E. qui se concentrerait désormais sur son premier objet statutaire, donc que je transfère les contrats de travail de Benjamin et de Dylan de l'A.D.D.O.O.E. à cette APIJOMM.

Je vais m'atteler à cette transformation dans les prochains jours. Je veillerai à ce que l'on soit pleinement opérationnels au moment où le recrutement de nouveaux "emplois d'avenir" redeviendra possible, c'est-à-dire à partir du 1er janvier prochain.
Si je récapitule, l'état de ma nouvelle usine à gaz est le suivant :
- Benjamin et Dylan sont salariés de l'A.D.D.O.O.E., leurs bulletins de salaire étant préparés par la M.S.A. ;
- dans mes démarches pour leur trouver du travail ailleurs qu'à notre manoir favori, je rencontre un succès qui m'encourage à développer l'expérience des "emplois d'avenir" ;
- je m'apprête donc à recruter, dans les mois qui viennent, plusieurs "emplois d'avenir" supplémentaires ; chaque recrutement, outre qu'il apportera de la souplesse dans l'affectation de tout ou partie de l'équipe ainsi constituée, abaissera le coût moyen de celle-ci : ainsi, avec deux "emplois d'avenir", l'équipe de trois hommes reviendrait au total à 1,5 fois le coût d'un smicard, donc chaque salarié reviendrait en moyenne, charges comprises, à la moitié du coût (charges comprises) d'un smicard ; avec quatre "emplois d'avenir", ce qui me semble tout à fait envisageable dès 2017, les cinq hommes coûteraient au total autant que deux smicards, de sorte que chacun reviendrait en moyenne à 40 % du coût d'un smicard ;
- je vais rechercher des subventions auprès de divers conseils départementaux en vue d'alléger le coût de Benjamin qui encadrera cette équipe ; en première approche, l'Orne, qui supporte la charge des "emplois d'avenir" ainsi recrutés localement, pourrait accepter d'intervenir à ce niveau également ; dès lors que d'autres jeunes seraient recrutés et employés dans des départements limitrophes, leurs conseils départementaux seraient également sollicités ;
- je recherche des alliances avec des entrepreneurs qui pourraient être suffisamment intéressés par la qualité de notre travail d'insertion professionnelle et de formation pour recruter ces jeunes lorsqu'ils arriveraient en fin de droits au titre des "emplois d'avenir" (soit, en l'état des textes réglementaires, au bout de trois ans après leur recrutement) ;
- enfin, je fais étudier les dispositions fiscales dont les employeurs de tous ces jeunes pourraient également se prévaloir, le cas échéant, pour abaisser le coût net pour eux de ce système.

Je précise que j'ai conçu cette usine à gaz lorsque, constatant l'aboulie du repreneur pressenti de notre manoir favori dans un contexte de chute de mes revenus et d'extinction de mon épargne financière, j'ai dû rechercher des voies nouvelles, astucieuses mais toujours légales, pour abaisser pour moi la charge de mes employés. Puisque, grâce à la martingale trouvée, un effet boule de neige vertueux est susceptible d'être développé, je me dis qu'autant contribuer tous ensemble à faire reculer le chômage des jeunes du secteur. D'où l'idée de structurer cet effort en toute transparence et en veillant à ce que tous ceux qui ont un intérêt au succès de cette expérience (jeunes concernés, employeurs potentiels, entrepreneurs locaux, administrations diverses, y compris les formateurs professionnels) s'appuient les uns sur les autres.

Que ceux qui sont susceptibles d'être intéressés par mon système n'hésitent pas à me contacter, je répondrai, dans le rôle de tabellion que je m'attribue, à toutes leurs demandes d'explications complémentaires.
J'ai reçu ce matin la visite de Boris MAHE, le "référent" de Dylan à la mission locale de Flers. Il venait nous parler de la formation professionnelle à mettre en place en faveur de ce jeune homme. Je n'ai pas compris grand chose à ses propos, si ce n'est que le dispositif requis va déséquilibrer les comptes prévisionnels de ma petite usine à gaz. Il nous a remis, à Dylan et à moi, deux feuilles rappelant la législation du travail en cas d'emploi de jeunes (Dylan aura 18 ans en février prochain), m'a fait signer un dossier sans m'en remettre une copie (ce dossier précisait que Dylan devait repasser les épreuves théoriques de son C.A.P. de "constructeur de canalisations" à la fin de ce mois de novembre) et m'a promis de m'adresser divers documents que je mettrai en ligne dès réception. Enfin il m'a informé que, la réglementation n'arrêtant pas de changer, il n'était pas garanti qu'il soit de nouveau possible de recruter des "emplois d'avenir" dès le 1er janvier prochain mais que l'on ne saurait exclure, non plus, que la pompe soit réamorcée plus tôt.

Pas simple tout ça.
Triste spectacle :

9 novembre 2016.

9 novembre 2016.

9 novembre 2016.

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mercredi 9 novembre 2016 17:38
À : contact@boisnard.com
Objet : TR: Chaslerie, La Haute-Chapelle, 61700 Domfront-en-Poiraie

Messieurs,

Vous assurez le manoir de la Chaslerie dont un chauffard, parti sans laisser ses coordonnées, a percuté ce matin la haie, à quelques mètres de l'entrée principale sur la D22. Un certain nombre d'arbres ont été endommagés irrémédiablement.

Les gendarmes sont venus cet après-midi constater les dégâts et je dois repasser demain matin à leur bureau pour déposer plainte.

9 novembre 2016.

On a retrouvé des morceaux de carrosserie en plastique bleu marine métallisé d'une Ford (marque sur le morceau de calandre abandonné sur place).

9 novembre 2016.

Les gendarmes ont embarqué ces débris.

9 novembre 2016.

Je viens de demander un devis de réparation de la haie au paysagiste qui l'avait plantée (copie ci-après).

Que dois-je faire d'autre ?

Comment serai-je indemnisé ?

Cordialement,

PPF


De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mercredi 9 novembre 2016 17:29
À : lemarinierpays@orange.fr
Objet : Chaslerie, La Haute-Chapelle, 61700 Domfront-en-Poiraie

Message pour Mikaël LEMARINIER

Bonjour,

Pouvez-vous me communiquer votre devis de réparation (fourniture et main-d’œuvre) de la haie que vous aviez plantée il y a quelques années au bord de la D22 et sur ma propriété ?

Un chauffard a en effet, ce matin, arraché ou endommagé gravement divers arbres : il a complètement arraché 8 charmes et endommagé gravement 6 autres ainsi qu'un sycomore-érable qui a perdu son écorce sur la moitié de sa circonférence ; il est probable que les racines de ces 7 derniers arbres ont été fortement endommagées.

Les charmes étaient taillés à une hauteur de 2,60 m et le diamètre de leur tronc était de 7 cm à 1 m du sol.

Le sycomore-érable avait 5 m de hauteur et un diamètre de tronc de 10 cm.

D'avance merci.

Cordialement,

PPF

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 10 Novembre 2016
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - Désultoirement vôtre ! - Economie
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C'est bien la peine de payer d'aussi plantureuses primes d'assurances !

(début de citation)

De : Contact Boisnard
Envoyé : jeudi 10 novembre 2016 16:10
À : 'Pierre-Paul Fourcade'
Objet : RE: Chaslerie, La Haute-Chapelle, 61700 Domfront-en-Poiraie

Cher Client,

Nous avons bien reçu votre mail , vous trouverez ci-dessous la réponse.

- Dommages causés aux arbres :

Ces dommages sont bien assurés dans la limite de 15.000 Eur avec franchise de 2.500 Eur au titre des événements garantis au contrat, par exemple un événement climatique pages 4/29 et 5/29 des Conditions Générales.

Dans votre situation il s’agit d’un dommage causé par un tiers non identifié.

Nous ne pourrions intervenir qu’au titre de la garantie dommages recours si l’auteur des dommages est identifié ce qui n’est pas le cas.

Nous ne pouvons pas intervenir

cordialement

ALMA SERVICES ASSURANCES
117 AV DE LATTRE DE TASSIGNY
44500 LA BAULE

Tel : 02.40.60.81.16
contact@boisnard.com
www.alma-assurances.com
Orias 07026336

(fin de citation)

Merci les gars ! On va vous faire de la pub !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 23 Novembre 2016
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Les premières pluies n'ont pas encore ramolli le sol en profondeur, il faut en profiter pour tondre les allées autres que la principale. Voici longtemps que cette tâche nécessaire n'avait pas été effectuée convenablement. Dylan est chargé de conduire le "Ford", après que Benjamin lui a montré comment régler le gyrobroyeur :

23 novembre 2016.

Claude MARTIN, qui, flanqué de Blacky, chassait la bécasse dans les parages, donne aussi ses recommandations...

23 novembre 2016.

23 novembre 2016.

23 novembre 2016.

... et en profite pour vérifier l'installation :

23 novembre 2016.

23 novembre 2016.

Et c'est parti mon kiki !

23 novembre 2016.

23 novembre 2016.

23 novembre 2016.

Benjamin parfait le travail à la débroussailleuse :

23 novembre 2016.

Je dois vous dire que je suis très satisfait de cette petite équipe, ils travaillent proprement, intelligemment et dans la bonne humeur.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 1er Décembre 2016
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Je viens de téléphoner à Jérôme LECOMTE, de la M.F.R. de Pointel. Il m'affirme ne pouvoir m'affecter de stagiaire en sylviculture cet hiver comme ce fut le cas l'an dernier.

Je suppose qu'un artisan que j'ai récemment débarqué pour incompétence est passé par là.