Abords, Avenue, terrasse

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 28 Juillet 2016
Journal du chantier - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
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La journée de ces jeunes gens a été consacrée à de menus travaux de terrassement. A cette occasion, Igor a montré à Benjamin comment manier la mini-pelle :

28 juillet 2016.

28 juillet 2016.

28 juillet 2016.

Comme souvent, je trouve que le boulot n'avance pas assez vite. Mais, comme toujours, il est bien réalisé :

28 juillet 2016.

28 juillet 2016.

Quand les trois petites rustines de pierre du tablier auront été collées, je pourrai proclamer le deuxième petit pont achevé !

Les doches résistent même aux pesticides abondamment répandus par le voisin, comme ici en limite de mes nouvelles terres (pourtant ces poisons arrivent à faire avorter nombre de mes arbres fruitiers) :

29 juillet 2016.

J'ai donc demandé à Igor et Benjamin de consacrer la matinée à les couper puis à les brûler :

29 juillet 2016.

En retournant au manoir, je m'aperçois que cette vacherie prolifère même à ses abords :

29 juillet 2016.

Château de Villeneuve-Lembron (Puy-de-Dôme) :

N.D.L.R. : Une très nette ressemblance avec notre manoir favori. Permet d'imaginer, entre autres, les douves et les lucarnes, grandes ou petites, telles qu'elles ont pu y exister. Sans parler des meneaux. On s'y croirait !

Autre idée à retenir : l'enduit sur les murs extérieurs. Bien sûr.
Sur une aile de la cour, je ne manque pas de remarquer un décor bicolore qui m'intrigue et qui, à lui seul, mériterait peut-être la visite.

A l'évidence, contemporain de la Chaslerie (ou, du moins, de même style et remplissant les mêmes fonctions).

Je poursuis ma découverte, via "Google" :

(Début de citation)

Le château de Villeneuve Lembron fut édifié à la fin du XVème siècle pour Rigaud d'Aureille, bailli des montagnes d'Auvergne, maître d'hôtel des rois Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François Ier. Érigée en baronnie, la terre de Villeneuve échut à la famille des Montmorin au début du XVIème siècle. Gaspard de Montmorin embellit le château d'un grand décor peint de grotesques, dont il reste quelques remarquables témoignages dans la salle d'apparat (embrasures des fenêtres) et dans les grandes écuries. En 1643, Villeneuve-Lembron fut acquis par Isaac Dufour, trésorier de France, qui aménagea l'ancienne forteresse. Il transforma la cour intérieure, aménagea une galerie à portique et décora les plafonds et les cheminées du premier étage.
Le château fut ensuite transmis à la famille Pélissier de Féligonde, qui le conserva jusqu'en 1919. Le bâtiment, de plan carré, est cantonné de quatre tours. Il a été décoré d'un ensemble de peintures murales dont il subsiste des vestiges dans les deux galeries du corps de logis, sur les murs extérieurs et dans la chapelle.

Le château est entouré de fossés et l'on accède à cette enceinte intérieure par une porte en anse de panier qui donne accès à une basse cour. C'est un château de transition entre le Moyen Age et la Renaissance : les quatre tours rondes et les larges fossés témoignent de l'idée du rôle défensif des châteaux qui persistait encore à l'époque de sa construction. En revanche l'aménagement intérieur est bien celui d'un château de plaisance. Les menuiseries et les serrureries de ces logis datent du XVème siècle. Les ailes Est et ouest ont été construites sous Louis XIII et des ouvertures, portes et fenêtres, ont été refaites.

Sous la galerie, la cour intérieure est ornée au rez-de-chaussée, de peintures humoristiques à fresque. En effet, à l'abri des galeries de la cour, la vivacité de l'imaginaire médiéval revit grâce aux peintures murales : on remarquera en outre un portrait de Rigaud d'Aureille et des illustrations de contes satyriques comme le "dit de la Bigorne" et celui de la "Chiche Face" ainsi que le "dit de l'astrologue" et le "dit du vieux maître d'hôtel".
Avec les successeurs de Rigaud d'Aureille, le château fut habillé de décors Renaissance : la voûte du bâtiment des écuries est orné de peintures murales évoquant l'opposition du bien et du mal. Les ébrasements des fenêtres se peuplent quant à eux de personnages de la mythologie romaine

L'illustration de maximes familières, comme celles de "la Bigorne et du vieux Maître" ou de "l'Astrologue", côtoie un décor inspiré de savantes références littéraires.

(Fin de citation)

Même les stalles, dans la chapelle, rappellent fortement celles (plus belles, d'après moi) de notre manoir favori.

Je lis par ailleurs : "En pleine restauration, l'intérieur du château est fermé à la visite mais le parc ainsi que les écuries décorées de fresque du 16ème siècle sont ouverts pendant les travaux.
La réouverture totale du château est annoncée pour le 8 juillet 2016."

Il faut absolument que j'aille le visiter sans tarder !

N.D.L.R. 2 : Donc ce château appartient à l'Etat. L'intérieur manque en effet de vie. Dommage que le coyautage des couvertures soit aussi sec. Et qu'une aile ait disparu, remplacée par un mur qui ne me semble pas du meilleur effet. A part cela, l'ensemble est très remarquable, assurément.
Je poursuis mes recherches sur les meilleurs moyens d'abaisser pour moi la charge du personnel de notre chantier favori.

Il semble qu'une solution puisse être de mettre notre force d'intervention favorite en commun avec certains voisins.
Benjamin est désormais seul pour entretenir les abords de notre manoir favori.

Je viens de lui communiquer les priorités immédiates :

1 - couper et brûler les doches...

8 août 2016.

... sur les 5 hectares de terres les plus proches ; à l'occasion, couper les gourmands sur les arbres (notamment poiriers, noisetiers et sycomores-érables) ;
2 - passer le gyrobroyeur sur toute la longueur de l'"Avenue Fourcade" ainsi que sur les nouvelles terres (qu'on a trop eu tendance à délaisser) ;
3 - retailler les charmilles car je trouve bon pour le moral qu'elles soient nickel quand on descend l'allée de la D22.

Il y en a là pour quelques jours de travail.

En ce qui concerne les travaux sur les bâtiments, qui passeront ensuite, la première priorité sera de badigeonner autant que nécessaire l'intérieur du fournil du manoir, de manière à ce que ma petite famille (du moins la jeune classe concernée), qui doit débarquer dans quelques jours, puisse y déjeuner dès que possible si la fantaisie lui en prend.

Je n'en parle pas beaucoup mais Benjamin travaille à rendre aussi présentables que possible les abords immédiats de notre manoir favori en vue des pochaines Journées du Patrimoine.

Le voici en train de remettre de l'ordre du côté du 2ème petit pont où les choses en avaient bien besoin (sacré Igor !) :

9 septembre 2016.

Bien que je ne sois pas un grand amateur de résineux (je trouve que les chênes et les hêtres ont beaucoup plus de manorialitude), je me suis inscrit à la prochaine séance de formation de l'excellente Béatrice LACOSTE :

Ce sera pour moi l'occasion de lui demander où en est l'instruction de mon projet de P.S.G. que Thierry BOURRE me donne l'impression d'avoir carrément planté.

Excellent contact téléphonique avec la mission locale de Flers. Il s'agit pour moi de faire bénéficier notre chantier favori de la collaboration d'une jeune motivé pour s'insérer sur le marché du travail. Je prendrais en charge une formation qualifiante pour lui. Il serait payé au S.M.I.C. mais 75 % de son salaire (charges sociales incluses) serait remboursé par la puissance publique. En d'autres termes, il me reviendrait à un peu plus (en raison de la formation à financer) de 3,62 €/h, pour 151,67 h/mois.

J'ai fait le nécessaire pour que notre chantier favori puisse bénéficier de ce dispositif, notamment en adaptant les statuts de l'A.D.D.O.O.E. (voir articles 2 (2) et 5 de ce texte) et en faisant immatriculer cette association auprès de l'I.N.S.E.E.

J'envisage que Benjamin soit également salarié de cette association, de manière à pouvoir partager avec des voisins intéressés la charge de cette équipe qui interviendrait sans but lucratif, conformément aux statuts de l'association.

Il est fort possible que je reçoive les premières candidatures dès la semaine prochaine. Mais mon offre devra être validée par un comité incluant Pôle-Emploi et la D.I.R.E.C.C.T.E. (inspection du travail).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 16 Septembre 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse
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Profitant de la camionnette transportant quelques meubles qu'il proposera à la vente dimanche, lors des "Journées du Patrimoine", Jean LEMARIE a souhaité me livrer cet après-midi la pierre tombale qu'il m'avait cédée dernièrement :

16 septembre 2016.

Seul d'entre nous, Benjamin était susceptible de conduire le "Valtra" pour soulever ce monstre :

16 septembre 2016.

Je dis bien susceptible car Benjamin était presque aussi empoté que nous au volant de cet engin. Heureusement, Claude MARTIN qui passait par là pour nourrir ses chers sangliers nous a prêté main forte :

16 septembre 2016.

16 septembre 2016.

J'ai souhaité que la dalle soit déposée près de l'endroit où je recommande que se tiennent les pique-niques...

16 septembre 2016.

... mais Claude MARTIN me dit que c'est une mauvaise idée car, sous les arbres, la dalle va vite être recouverte par de la mousse :

16 septembre 2016.

Bon, on va prendre le temps de la réflexion et on avisera.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 19 Septembre 2016
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Pour les dernières "Journées du Patrimoine", les abords de notre manoir favori étaient, à mes yeux, très présentables, sous réserve de la plate-bande imprudemment prévue au pied du muret de terrasse...

18 septembre 2016.

... ou des douves, qui n'ont jamais été entretenues convenablement depuis le départ de Bernard :

18 septembre 2016.

18 septembre 2016.

A l'évidence, le travail dans les douves répugne autant à Benjamin que ce n'était le cas pour Igor. Mais il faudra qu'il s'y fasse car cela fait partie du job. Surtout pour quelqu'un formé à la sylviculture mais moins compétent en maçonnerie.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 22 Septembre 2016
Journal du chantier - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Thierry BOURRE m'a enfin communiqué son projet de P.S.G. (plan simple de gestion, en réalité établi par son fils) des boisements dont il a planté l'essentiel aux alentours de notre manoir favori :

Tel qu'il se présente, ce document appelle de ma part les principales remarques suivantes :

1) Sur la forme :
- prévoir une pagination ;
- vérifier l'orthographe ;
- donner les dénominations vernaculaires des arbres, pas seulement leur nom savant en latin qui ne fait pas partie de mon vocabulaire courant.

2) Sur le fond :
- il est prévu, en page 3, que ce P.S.G. serait applicable de mai 2016 à avril 2026 ; compte tenu des retards accumulés dans sa mise au point, adapter ces dates en tant que de besoin ;
- vérifier les surfaces indiquées ; il y en a, à l'évidence, au moins deux fausses, la "surface totale" de plus de 86 ha de la page 3 et la surface de "clairières, landes, emprises EDF..." de 61,7 ha de la page 12 ;
- ne pas omettre les plantations réalisées en 2015 à l'Ouest de l'allée historique, sur ce que j'appelle les "nouvelles terres" ;
- l'emprise du ruisseau, telle qu'indiquée en vert sur le plan de la page 2, est trop large ; en revanche, il y a lieu d'inclure une languette de terrain omise ici sur la rive droite du ruisseau (donc sur Lonlay), du côté du bief amont ;
- faire en sorte que le P.S.G. puisse renseigner utilement le cadastre afin que celui-ci cesse enfin de m'infliger des impôts locaux indus et dispose de tous éléments utiles pour me rembourser son trop-perçu ;
- inclure dans le dossier la demande de subvention pour restauration de l'allée furtivement évoquée en haut de la page 11 ;
- renseigner le tableau d'"enjeux économiques" de la page 10, ici au stade embryonnaire ;
- bas de la page 11 : je laisse également passer les randonneurs et les chevaux mais pas les engins pétaradants et surtout pas les pétrolettes de cylindrées quelconques ni les quads ;
- haut de la page 12 : la cueillette des champignons est interdite ;
- haut de la page 13 : il faudrait le double de bagues de chevreuil (adapter le laïus pour tenir compte de cette réalité) ; faut-il des bagues pour les sangliers ?
- dans le tableau relatif à la santé des plantations (pages 14 à 16, ne pas oublier d'évoquer la maladie des frênes ;
- tableau des pages 17 à 23 : définir les termes employés, notamment "dégagement" et "nettoiement" ; j'aimerais que ces recommandations soient également récapitulées, année par année, sur un tableau annexe, ceci afin d'en faciliter l'application ;
- "programme des coupes" : quelle est la justification de cette idée d'une coupe "totale" sur la parcelle P15.1 en 2017 ? Je suis très réservé à l'idée de mettre à bas ces arbres et rappelle que mes préoccupations sont avant tout esthétiques, même si l'économie ne doit pas être oubliée, mais en arrière-plan pour ce qui me concerne en cette matière ;
- renseigner le tableau de la page 24, notamment en fournissant l'ordre de grandeur du coût des travaux et la nature de ces derniers.

Je vais transmettre ce projet à Benjamin pour qu'il me fasse part de ses réactions.

De même, j'interrogerai Béatrice LACOSTE dès demain puisque je dois la rencontrer au Grais.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 27 Septembre 2016
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Benjamin me signale qu'un rat musqué a élu domicile dans un des trous du mur Ouest de la douve Sud. Il va en dégoûter cette bestiole :

27 septembre 2016.

Pour le reste, il prend possession du terrain en maniant la débroussailleuse :

27 septembre 2016.

27 septembre 2016.

Coup de fil, dès 9 heures de ce lundi matin, de la mission locale de Flers. Mme LEROYER me demande comment se sont passés mes entretiens de la semaine dernière avec les candidats à un "emploi d'avenir".

Je lui réponds :
- un glandeur qui n'a même pas réagi à mon appel téléphonique ;
- deux garçons sans compétence en maçonnerie et qui n'avaient pas le "look" (notamment un punk à crête d'Iroquois et empestant le patchouli) ;
- un candidat que je note 8/10.

Nous sommes convenus que Mme LEROYER va m'adresser 4 nouveaux C.-V.
J'entends boucler cette affaire rapidement.
J'ai reçu trois nouveaux C.-V. de la mission locale de Flers pour l'"emploi d'avenir" que je propose. L'un de ces candidats ne répond ni à mes messages téléphoniques, ni au courriel que je lui ai adressé. J'ai rencontré les deux autres ; l'un m'a fait plutôt bonne impression mais il est menuisier, ce qui ne correspond pas à ma recherche ; j'ai transmis son C.-V. à l'entreprise PICAULT de Domfront. Quant au dernier, qui vient de quitter mon bureau, je crains qu'il ne doive galérer longtemps.

En l'état du dossier, il est fort possible que je fasse affaire avec le candidat pré-sélectionné la semaine dernière. Je lui ai téléphoné ce matin, il est toujours disponible.

Il se trouve que, hier, à la Guyardière, j'ai rencontré le propriétaire d'un manoir voisin, membre, à l'évidence, de notre fan club favori. Je lui ai expliqué souhaiter partager ma "force de frappe". L'idée l'intéresse, ce qui m'enhardit pour avancer après que mon aîné s'est inscrit aux abonnés absents.
Je viens de recruter Dylan TIRARD (17 ans) dans le cadre des "emplois d'avenir", pour le compte de l'"Association pour le développement durable de l'Ouest Ornais et de ses environs". Il commencera à travailler lorsque la mission locale de Flers me fera parvenir son contrat de travail. Cela me fera donc 2 salariés pour le coût de 1,25.

J'ai toutefois demandé à continuer de recevoir les C.-V. d'autres candidats, ne serait-ce que parce que je n'exclus pas de recruter un deuxième jeune dans le même cadre, ce qui me ferait 3 salariés pour le coût de 1,5, tout en me donnant plus de souplesse pour les mettre à la disposition de voisins. Ainsi, si je réussissais à placer cette équipe de 3 un tiers du temps, cela aboutirait pour moi à disposer, en moyenne sur l'année, de 2 hommes au prix de 1.

Reste, bien entendu, à encadrer et gérer cette équipe convenablement. Il me semble que cela vaut la peine d'essayer.

P.S. : Dylan rejoindra son poste le 18 octobre prochain.