Abords, Avenue, terrasse

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 4 Février 2015
Journal du chantier - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Dans une parcelle au Sud du manoir, Igor en a fini avec les ronces. Voici venu le tour des saules qu'il coupe rasibus puis qu'il couche au sol dans une travée sur deux, comme nous l'a appris Thierry BOURRE :

4 février 2015.

Quant à Thierry, il devait repasser à la Chaslerie pour nous livrer un appareil permettant de tailler les arbres jusqu'à 6 mètres du sol, de manière à disposer à terme de futs de 6 mètres (puisque, je le rappelle, 80 % de la valeur marchande d'un arbre est fournie par ses 6 premiers mètres de tronc, qui doivent être impeccables). Nous devions également reparler de son dernier devis, celui qui a provoqué ma demande au S.T.A.P. dont je suis également sans nouvelles, alors que le temps commence à presser pour les prochaines plantations, celles prévues sur la parcelle ZT39...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 9 Février 2015
Journal du chantier - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Courriel que je viens d'adresser à M. BOCHET, du S.T.A.P. d'Alençon :

(début de citation)

Monsieur,

Veuillez trouver ci-joint un plan des plantations auxquelles je vais procéder dans quelques jours.

Il s'agit des zones marquées en noir sur la pièce jointe.

Cordialement,

PPF

(fin de citation)

Thierry BOURRE vient de m'apporter ce plan et son devis révisé. Il a toutefois oublié de me livrer l'outil permettant de tailler les arbres jusqu'à 6 mètres de hauteur.

Il me le promet pour le milieu de cette semaine-ci, lorsqu'il viendra commencer les plantations en question. Il est en effet exclu que les délais mis par l'administraaaâââtion pour nous donner une autorisation dont on ne voit pas l'utilité nous fassent perdre un an.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 10 Février 2015
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Désormais équipé de l'outil que lui ont apporté les compagnons de Thierry BOURRE, Igor me dit qu'il peut, grâce à son manche télescopique, scier des branches jusqu'à 8 mètres du sol !

10 février 2015.

Si, avec ça, on n'arrive pas à être courtisés par toutes les scieries de France et de Navarre, c'est simple, je rends mon tablier !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 12 Février 2015
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Les compagnons de Thierry BOURRE sont venus billonner le terrain des prochaines plantations. Il n'y a pas de problème à l'ancien potager de Bernard car le sol y est sain. En revanche, la parcelle ZT39 se révèle d'encore moins bonne qualité qu'escompté.

12 février 2015.

En effet, le tracteur s'enlise du côté de la ferme et le travail doit vite être interrompu :

12 février 2015.

Il y aura lieu de s'y reprendre avec un engin moins lourd et mieux chaussé que celui-ci :

12 février 2015.

Du côté de la cave, j'observe que le sol est criblé de trous. Sans doute des entrées de terriers de campagnols. Les taupes sont également de retour.

12 février 2015.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 24 Février 2015
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Des amis m'ont demandé hier les références de la scie à manche télescopique qu'Igor utilise pour la taille de formation et dont il est très satisfait.

Je ne peux mieux faire qu'en mettre en ligne la facture :

Grâce à cet outil, il est possible de couper les branches jusqu'à 8 mètres du sol (je rappelle que 80 % de la valeur d'une grume réside dans les 6 premiers mètres de tronc, dès lors qu'il est impeccable).

Voici Igor en train d'opérer ce matin :

24 février 2015.

Cet outil a été choisi par Thierry BOURRE, mon sylviculteur. Quant aux pépinières LEMONNIER, il se trouve que je dois y passer la journée samedi prochain, dans le cadre du FOGEFOR :

Donc je propose à ces amis d'acheter pour leur compte une telle scie à cette occasion. Je vais sans doute m'en procurer une seconde afin que je puisse (ou mes fils, mais ne rêvons pas) donner un coup de main à Igor.

Si d'autres visiteurs de notre site favori sont intéressés, prière de me l'indiquer rapidement. On pourra peut-être négocier un prix de gros ;-))

P.S. : Je vois qu'il existe un modèle permettant d'élaguer jusqu'à 9 m 20 du sol ! Mazette, on n'arrête pas le progrès !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 17 Mars 2015
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Apparemment, l'équipe de Thierry BOURRE est venue à la Chaslerie en mon absence pour remporter la tracteur et le matériel qu'ils avaient laissés en dépôt près de la charretterie.

Le mauvais temps puis l'absence de réponse de l'administration à la demande d'autorisation auront donc entravé le billonnage nécessaire avant de pouvoir planter, en temps utile, les arbustes prévus.

Et c'est ainsi que nous allons vraisemblablement perdre un an pour cette tranche de travaux.
Notre taupier favori, M. Michel LECORPS, sera demain à 15 heures à la Chaslerie pour apprendre à Igor comment piéger ces bestioles qui ont recommencé à frapper.

Si des membres du fan-club veulent bénéficier de cet enseignement, ils sont les bienvenus !
Comme prévu, M. LECORPS est venu donner une première leçon de piégeage de taupes à Igor :

19 mars 2015.

Voici le matériel qu'il nous a vendu...

19 mars 2015.

... et voici Igor au travail (il paraît que l'élève est très attentif et devrait faire de rapides progrès) :

19 mars 2015.

Enfin, pour ceux qui douteraient encore du bien-fondé de cette traque, voici à quoi ressemble le terrain en cette fin d'hiver :

19 mars 2015.

19 mars 2015.

Si on ne veut pas bousiller tous les instruments de tonte, il vaut mieux ne pas tarder à réagir, n'est-ce pas ?

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 21 Mars 2015
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Igor m'a téléphoné hier soir pour m'annoncer, triomphant, qu'il avait déjà attrapé 5 taupes.

J'ai demandé le détail, sachant que j'avais acheté la veille 20 pièges d'occasion à M. LECORPS.

Il paraît que 3 taupes ont été prises grâce aux 10 pièges posés avant-hier sur les conseils et sous le contrôle de notre Tartarin du bocage. Cela représente un taux de réussite de 30 %, ce qui me semble excellent.

"Et pour les 2 autres ?" ai-je demandé. Igor m'a répondu qu'il avait posé tout seul 4 autres pièges le matin-même. Donc son propre taux de réussite est de 50 % !

Je sentais bien que ce garçon était doué... Car la difficulté est moins de savoir tendre les pièges que de détecter où, parmi des myriades de taupinières, ils auront le plus de chances d'être efficaces.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 21 Mars 2015
Journal du chantier - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Au courrier ce matin :

Ainsi, alors qu'aucune information nouvelle n'est apparue dans le dossier depuis le début février, "on" découvre le 17 mars que le projet de plantation se trouve dans le périmètre d'un monument classé ou inscrit !

Soyons charitables, il vaut sans doute mieux prendre tout ça de bonne humeur...

Rappelons simplement qu'aucune demande de subvention n'a été présentée pour ce dossier.

De plus, pour planter 40 fois plus d'arbres en 1998, aucune telle autorisation n'avait été requise.

C'est à de tels détails qu'on mesure le progrès !

Plus sérieusement, je n'ai pas repris langue avec le sylviculteur qui devait procéder à ces nouvelles plantations.
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De retour à la Chaslerie, Carole s'est déchaînée...

21 mars 2015.

21 mars 2015.

21 mars 2015.

... contre les rosiers qui n'avaient qu'à bien se tenir :

21 mars 2015.

Il sera intéressant de voir s'ils résistent à ce traitement de choc qui me semble un peu tardif.

De mon côté, j'ai réglé son compte à une araignée (de chez CHISTREL, est-il besoin de le préciser ?).

P.S. et N.B. : Les faits que j'aie transformé en chantier l'ancienne cuisine du bâtiment Nord et en grenier la salle-à-manger du logis sont en revanche passés comme une lettre à la poste.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 26 Mars 2015
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Bernard, que j'ai réussi à joindre, m'apprend qu'avec 5 pièges, il attrape 20 taupes par saison chez son amie Francine. Bravo Bernard, j'ignorais ce talent, tu es le plus fort !

26 mars 2015, la dernière prise d'Igor, qui en est à 9 taupes ce soir.

Il ne pourra pas venir samedi aider Carole à sarcler ses plates-bandes. En revanche, il est d'accord pour faire un de ces jours une razzia parmi les ragondins signalés par Igor ; il faudra d'abord qu'il récupère son attirail, désormais stocké chez Francine bien sûr. Sacré Bernard !

Dès 9 heures du matin hier, sous une pluie battante, Benoît MAFFRE et son assistante, Florianne GRIPPON, prenaient les cotes des ouvertures de la Chaslerie afin de se mettre en mesure de commencer dès que possible leur "étude de diagnostic" sur les portes et fenêtres des bâtiments sur cour (pour dire les choses simplement). Comme on s'en doute, j'ai essayé de les photographier pour illustrer mon compte rendu en ligne. Mais il semble que mon appareil "Panasonic" ait rendu l'âme ; le fait est que je le trimballe toujours dans une poche de mon anorak, sans étui, et que la promiscuité avec des clés ne lui arrange pas le portrait ; cette fois-ci, je crois que je ne pourrai éviter de lire le mode d'emploi du successeur, un "Olympus", que je tiens prêt à prendre le relais.

A 10 heures, Roland FORNARI devait nous rejoindre pour compléter son relevé de cotes pour la rampe de l'escalier du bâtiment Nord ; je comptais profiter de l'occasion pour lui confirmer ma commande des grilles du 1er étage du logis, telle que prévue dans le "programme 2014" que l'on sait. Mais Roland n'est pas venu et n'a pas davantage téléphoné pour s'excuser. Dans l'après-midi, j'ai appelé son atelier et suis tombé sur un disque. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé de fâcheux.

Mon aîné avait débarqué jeudi soir à la gare de Flers comme je le lui avais recommandé car l'évènement important de ce vendredi était la visite de la Chaslerie par une délégation de la D.R.A.C. de Basse-Normandie et une autre du S.T.A.P. d'Alençon. J'attendais cette inspection non sans une certaine appréhension, souhaitant faire bonne figure, et la Chaslerie avec moi, sans pour autant en rabattre sur le fond de mon discours, d'un style pas toujours habituel j'en conviens, ne serait-ce qu'en raison de ce qui peut apparaître frondeur dans mon caractère. Je le dis tout de suite : tout s'est très bien passé.

Le nouveau conservateur régional des monuments historique, Philippe ROCHAS, accompagné de l'excellent Arnaud TIERCELIN, d'Emeline LE NOZAHIC (qui suivra désormais les travaux sur parties classées de la Chaslerie) et de l'A.B.F., chef du S.T.A.P. de l'Orne, Anne CHEVILLON, a visité l'ensemble des bâtiments sur cour (à l'exception du 1er étage du bâtiment Nord, celui des chambres en soupente) ainsi que la chapelle. Il est difficile pour moi de me mettre à la place de ceux qui, à cette occasion, découvraient la Chaslerie autrement qu'à travers des dossiers (à savoir Philippe ROCHAS et Emeline LE NOZAHIC) mais il me semble qu'ils n'ont pu qu'être frappés par (1) les volumes des bâtiments (la Chaslerie est beaucoup plus grande en réalité que sur les photos ; je pense que ceci tient à l'équilibre global de ses proportions qui, sur photos, est trompeur quant à l'échelle), (2) la rudesse des matériaux qui donnent leur unité à cet ensemble édifié et maintenu, voire accru, à travers des siècles, tant bien que mal (murs montés à la terre ; dégâts - heureusement réversibles - causés par une période de travaux au ciment, au milieu du XXème siècle), (3) l'importance du programme de restauration déjà réalisé depuis 24 ans, et (4) l'ampleur de ce qui reste à accomplir pour (re)donner enfin une habitabilité minimale à ces vieilles pierres.

Après la visite, nous nous sommes retrouvés dans mon bureau où j'ai montré des photos anciennes (en fait mon dossier du concours V.M.F. de 2014), après quoi nous avons évoqué les dossiers en cours - toutes les difficultés sont désormais aplanies et j'en remercie mes interlocuteurs - puis les dossiers à venir :

- fin du "programme 2014" ; j'ai expliqué pourquoi je tardais à lancer la réfection des enduits de la cage d'escalier du logis et mes arguments ont, je crois, été bien compris ;

- aménagement intérieur de l'"aile de la belle-mère" et de la tour Louis XIII ; mon aîné, l'architecte et moi avons insisté sur la problématique de l'escalier intérieur, en distinguant entre le projet (acté par un permis de construire) préparé par Lucyna GAUTIER et les réflexions en cours entre mon aîné et M. MAFFRE à propos de modifications éventuelles à ce projet ;

- restauration de l'intérieur de la moitié Nord du logis ;

- projet de restauration de l'Avenue ; la question est pour moi en délibéré car j'attends d'en savoir plus sur la possibilité de confirmer officiellement que cette Avenue est nécessaire à l'exploitation forestière de mes plantations (en clair, d'obtenir, en plus de la subvention des affaires culturelles, une subvention de la D.R.E.A.L.) ; il faudra sans doute passer par la mise au point d'un P.S.G. ("plan simple de gestion") ;

- projet de restauration du circuit des douves ; cité ici pour mémoire.

Finalement, j'ai fait découvrir "ma cantine" à notre petit groupe ; l'atmosphère était bon enfant, conviviale et sympathique et la conversation détendue.

P.S. : A noter que mon fiston a dit et répété qu'il était heureux que M. MAFFRE soit là pour me cadrer (il devait faire allusion au projet de bibliothèque). Je trouve qu'il est un peu gonflé, le bonhomme : c'est moi qui ai demandé à M. MAFFRE de le cadrer, lui. Ne pas confondre. ;-))

Etonnant Igor ! Parfois il m'agace car je trouve qu'il ne travaille pas assez vite. Mais il faut reconnaître qu'en 24 ans de chantier, je n'ai jamais eu de salarié aussi soigneux que lui, et de loin. Ainsi, en sarclant les plates-bandes de Carole comme elles ne l'ont jamais été...

9 avril 2015.

... il vient de déterrer des pierres qui l'intriguent. Je lui réponds qu'il y a eu là un ancien fournil, dont il ne restait plus que des vestiges irrécupérables lorsque j'ai acheté la Chaslerie ; le terrassier alors intervenu pour arracher les ronces à la pelleteuse avait dû les enfouir pour se simplifier la vie.

Comme les plans cadastraux antérieurs qui nous sont parvenus, le plan encore en vigueur avant le funeste remembrement communal des années 1990 confirme l'ancienne existence de cet édicule qui, au XVIIIème siècle, devait servir à la famille logeant dans la pièce d'habitation unique de la "cave" (sa moitié Ouest).
Maxime LEBOUTEILLER
rédigé le Vendredi 10 Avril 2015
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Bonjour Monsieur Fourcade.

J'ai commencé ce matin l'entretien sur la tondeuse John Deere. Ce n'est pas une mince affaire. En affutant les couteaux, je me suis aperçu que des roulements des paliers sont complètement morts.

10 avril 2015.

Il faut donc que je les commande demain chez Lebaudy ainsi que les roulettes de lamiers.

L'engin sera opérationnel en milieu de semaine prochaine si tout arrive en temps et en heure.

Bonne journée.

Maxime

N.D.L.R. : O.K. Merci beaucoup !

Au courrier ce matin :

En revanche, toujours pas d'écho à la "déclaration préalable" que j'ai dû déposer pour les plantations. Plus que 3 semaines à patienter (si l'on peut dire) avant de pouvoir considérer l'accord comme acquis.
Donc une année de perdue...

Pour rien !