A.D.D.O.O.E.

La nouvelle PPE à l’origine d’une future censure du gouvernement ?

ARTICLE. Faisant la part belle aux énergies renouvelables, la future loi de programmation pluriannuelle de l’énergie est en passe de devenir un boulet pour le gouvernement. Farouche opposant au texte, le RN fait planer la menace d’une censure du gouvernement.

« Cela commence sérieusement à remplir le tonneau de la censure ». C’est avec ces mots que Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, évoque la future loi de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Un texte qui doit remplacer la précédente héritée des années Hollande et mettre un terme à sa volonté affichée de diminuer le nombre de réacteurs nucléaires. Bien que le texte proposé soit au fond cohérent avec la ligne macroniste depuis le virage de Belfort, en 2022, le RN est vent debout contre. Le parti de Marine Le Pen réclame un débat parlementaire sur la planification énergétique de la France.

Et il n’est pas le seul. 164 sénateurs de la droite et du centre ont envoyé un courrier le 13 mars à François Bayrou, exigeant un vote sur le texte, dont ils dénoncent l’absence d’étude d’impact et le manque de « vision globale ». Bien qu’il doive publier un décret pour acter la PPE ces deux prochaines semaines, le gouvernement se dit ouvert. « Il y a un décret qui a été travaillé, près de quatre ans de concertation avec les professionnels, 50 000 citoyens français ont participé à la discussion », rappelle Sophie Primas, porte-parole du gouvernement. Qui ajoute ensuite : « Matignon regarde la façon dont on peut donner la possibilité à l’Assemblée nationale et au Sénat de s’exprimer. »

Il faudra calmer le Rassemblement national, particulièrement à la pointe sur le sujet. Au Figaro Magazine, Marine Le Pen confiait : « S’ils mettent en œuvre ce plan de 37 milliards d’euros de RTE pour raccorder les éoliennes en mer par décret, sans passer par le vote, je vais me fâcher ! ». Une mise en avant d’un des coûts souvent omis des énergies renouvelables. Celles-ci nécessitent une mise à niveau des réseaux pour répondre à leur diffusion. Elles nécessiteront 100 milliards d’euros d’investissements d’ici à 2040.

Renouvelable versus nucléaire

Dans une tribune publiée dans Le Figaro le 23 mars, Jean-Philippe Tanguy et Maxime Amblard — député RN de la Meuse et ancien adhérent de Reprenons le Contrôle — détaillent les griefs que le parti porte aux énergies renouvelables. Principale critique — assez opportune, sa découverte datant de quelques semaines — « la modulation au-delà du raisonnable » des réacteurs nucléaires « augmente donc la fatigue thermique et mécanique sur les matériaux, ce qui accroît le vieillissement des composants ». Traduction : les énergies renouvelables étant prioritaires sur le réseau — merci les règles européennes — le nucléaire est forcé de s’adapter à leur production, avec des conséquences néfastes sur son fonctionnement.

« Non seulement la programmation pluriannuelle de l’énergie engage des investissements monstrueux mais ces investissements détruisent notre compétitivité économique sans produire un seul électron de plus de ce que pourrait faire le parc nucléaire optimisé », s’agace Jean-Philippe Tanguy dans des propos relevés par Les Échos. Avec des objectifs de 90 GW de puissance installée de panneaux solaires, et 18 GW pour l’éolien marin, la France avance des chiffres ambitieux. Mais — ce que ne manquent pas de remarquer tous les opposants du texte — elle n’explique pas comment sera consommée l’électricité produite, étant déjà en surcapacité en 2025. Il faudrait bien un débat parlementaire pour en avoir une meilleure idée.

N.D.L.R. : Bien sûr qu'il faut un débat parlementaire là aussi. Et pas que les foucades irrépressibles d'un fou furieux etc.
Bonjour
Vous trouverez ci-dessous un lien sur une remarquable cartographie de l'éolien.
Cordialement

Hervé Texier
Président BNE

N.D.L.R. : Intéressant mais l'A.D.D.O.O.E. est oubliée. Comment diable est-ce possible ? Une association qui a même gagné devant le Conseil d'Etat, m'enfin !


Salut et fraternité !

PPF
Menace de censure du RN : François Bayrou annonce un débat sur la stratégie énergétique au Parlement

INFO LE FIGARO - «Il est normal que le Parlement s’exprime sur un sujet aussi important», considère le premier ministre, qui souhaite également que l’Assemblée nationale examine une proposition de loi du Sénat sur le sujet.

Menacé explicitement de censure par le Rassemblement national (RN), François Bayrou réagit. Marine Le Pen et ses troupes sont montées au créneau, ces dernières semaines, contre une prochaine publication par décret de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui fixe la feuille de route énergétique de la France, et réclamaient que le Parlement soit saisi. Ce mercredi, François Bayrou annonce au Figaro que le gouvernement va inscrire à l’ordre du jour des assemblées un débat sur le sujet, une possibilité prévue par l’article 50-1 de la Constitution.

N.D.L.R. : Plus j'observe ce Premier Ministre et plus il me plaît.

Lui aussi gagne à être connu. Comme on le dit chez nous, "Arissou arissat"...

N.D.L.R. 2 (du 3 avril 2025 à 1 heure 45) : J'en arrive à m'étonner de dire du bien de ce chantre et praticien du parlementarisme, moi qui, de tout temps, ai été attaché à une lecture gaullienne de la Constitution de la Vème République. Première idée : serait-ce une question de génération ?

Tout bien pesé, je ne vois à cette invraisemblable évolution qu'une explication : la folie furieuse et dangereuse que l'on sait et mon si vif désir de mettre le pays à l'abri des risques insensés qu'elle lui fait prendre en permanence, hélas.


Chers amis,

Dans le contexte de promulgation de la programmation pluriannuelle de l'énergie, j'étais interviewé par Le Figaro pour expliquer la gravité de la situation énergétique de notre pays.

Voici le lien vers cet entretien.

N'hésitez pas à le diffuser massivement !

Avec toute mon amitié, ON NE LACHE RIEN !

Fabien Bouglé

@FabienBougle Expert en politique énergétique
06 82 86 22 14

Auteur de livres
"Guerre de l'Énergie au cœur du nouveau conflit mondial"
"Éoliennes la face noire de la Transition écologique"
"Nucléaire les vérités cachées"
Éditions du Rocher
«Incohérent», «irréaliste» : l’Académie des sciences étrille la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie

Dans un avis au vitriol, l’institution épingle la nouvelle feuille de route énergétique du gouvernement pour 2025-2035, jugée peu sérieuse et trop favorable aux renouvelables.

«Le texte actuel n’est pas à la hauteur des enjeux de l’énergie, d’une importance extrême pour la France et ses citoyens» : le ton est donné. Dans un avis publié le 8 avril, l’Académie des sciences étrille la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3) que le gouvernement s’apprête à entériner par décret. Ce document stratégique, qui fixe la trajectoire énergétique du pays pour 2025-2035, est jugé «peu rigoureux», «incohérent» et déraisonnablement favorable aux énergies renouvelables.

L'’Académie défend une «production nucléaire substantielle (360-400 TWh), source d’énergie bas-carbone de stock, à la fois massive et pilotable». Elle plaide également pour le «maintien des objectifs de construction de nouveaux réacteurs EPR». Quant à l’énergie décarbonée, sa montée en puissance doit suivre «le même rythme que celui de l’électrification des usages», ni plus, ni moins. Un choix qui ne compromettrait d’ailleurs en rien la transition écologique. «Atteindre une production électrique totalement décarbonée ne requiert nullement une augmentation massive des énergies éolienne et solaire», rappelle l’Académie, soulignant qu’avec seulement 21,3 g CO2eq émis par kWh, le système électrique français est déjà parmi les plus propres au monde.

L’Académie sera-t-elle entendue par l’État ? Celle-ci semble en douter : dans son avis, elle souligne que les rédacteurs de la PPE «ont accordé bien peu de considération aux nombreux avis formulés lors de la consultation publique». La version révisée après la consultation publique, qui vient de s’achever, «reste, pour l’essentiel, identique à la version initiale», regrettent les experts. Nul doute, cependant, que les critiques formulées alimenteront le débat prévu au Parlement sur la PPE fin avril, comme l’avait annoncé le premier ministre, François Bayrou.

N.D.L.R. : Derrière lui, le fou furieux et dangereux que les Français ont élu et réélu laissera un champ de ruines en tous domaines.
Fédération Environnement durable
rédigé le Lundi 14 Avril 2025
A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Vie des associations
0
PPE3 : le constat accablant de l’Académie des sciences

Paris, le 11 avril 2025
La Fédération Environnement Durable (FED) prend acte du très sévère avis de l’Académie des Science publié ce 8 avril sur la programmation de l’énergie (PPE3) prévue par le gouvernement
Ce document majeur, rédigé par les plus hautes autorités scientifiques françaises, valide pratiquement toutes les critiques fondamentales portées depuis des mois par la FED.

« Ce n’est plus un débat politique, c’est un constat scientifique. Le texte de la PPE3 est techniquement bancal, économiquement absurde, et stratégiquement dangereux », déclare la FED.

Ce que dit l’Académie des sciences :
· • Chiffres incohérents et contradictoires, invalidant la crédibilité des scénarios proposés.
· • Surcapacités absurdes en énergies intermittentes, sans possibilité de stockage crédible à court terme.
· • Menace sur l’équilibre du réseau, surcoûts gigantesques, et gestion ingérable de la production électrique.
· • Absence totale d’analyse économique sérieuse, malgré les enjeux nationaux.

Ce que dit la FED depuis le début :
« Cette PPE3 est fondée sur des illusions idéologiques, pas sur des données scientifiques ou industrielles réalistes. Elle nous entraîne vers un modèle énergétique instable, coûteux et inefficace. »

La FED appelle solennellement le gouvernement à :
· • Suspendre immédiatement la PPE3, dont les fondements sont invalidés par l’Académie.
· • Lancer une révision complète avec des experts indépendants, une rigueur scientifique assumée, et un vrai débat national.
· • Remettre de la cohérence dans notre stratégie énergétique, pour garantir sécurité, stabilité et soutenabilité.

La France mérite mieux qu’un pari aveugle : il est temps de revenir à une politique énergétique fondée sur les faits, la cohérence et l’intérêt général.

Contact presse :
Fédération Environnement Durable
contact@environnementdurable.net
📞 06 80 99 38 08

N.D.L.R. : Il est si douloureux en effet de sentir le pays dirigé par tant d'incompétents avec, à sa tête, le fou furieux et dangereux que l'on sait et qui aura tout cramé, la caisse comme le reste !
Fédération Environnement Durable
rédigé le Lundi 21 Avril 2025
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
0
Climat : la finance verte prend l’eau, les banques sautent du navire

La prétendue mobilisation de la finance mondiale pour “sauver le climat” tourne au fiasco. En quelques semaines, une vague de défections sans précédent a frappé les principales coalitions bancaires, assurantielles et de gestion d’actifs engagées pour la neutralité carbone.

Les banques américaines les plus puissantes — Goldman Sachs, JPMorgan, Bank of America, Citigroup, Wells Fargo, Morgan Stanley — ont claqué la porte de la Net-Zero Banking Alliance (NZBA), une coalition parrainée par l’ONU. Le géant australien Macquarie leur a récemment emboîté le pas, tout comme les principales banques canadiennes. Le départ de BlackRock, numéro un mondial de la gestion d’actifs, de la NZAM (Net Zero Asset Managers), sonne comme un coup de grâce pour la finance “climato-compatible”.

Des "coalitions climatiques" en ruine

Ce ne sont plus des cas isolés : c’est l’effondrement en chaîne d’un storytelling financier soit disant « écolo et moralisteur » bâti depuis 2021, autour de promesses nettes zéro, de placements “verts” et de milliards engagés pour “sauver la planète”.

Même les assureurs lâchent prise. AXA, Allianz, SCOR et d’autres ont quitté la Net-Zero Insurance Alliance (NZIA), pourtant fondée et présidée par AXA. Leur crainte ? Des poursuites judiciaires aux États-Unis, où les organisations dénoncent des ententes contraires aux règles de la concurrence.

Un mythe s’effondre : la finance n’a jamais été verte

Ce désengagement brutal confirme ce que la FED dénonce depuis des années :
L’écologie est une réalité qu’il faut sauver, mais un programme par exemple comme celui de la transition énergétique du gouvernement français baptisé Programmation Pluriannuelle de l’énergie ( PPE3) n’est pas un projet écologique, mais un montage spéculatif, construit autour de subventions, de dérives idéologiques, de calculs politiques, d’engagement bilatéraux secrets et d’effets d’annonce.

Les subventions aux éoliennes ou au solaire à grande échelle, les obligations vertes ou les portefeuilles climat sont autant de produits financiers conçus pour nourrir des acteurs privés, non pour servir l’intérêt général ou la vraie lutte pour sauver le climat.

La FED appelle à un réveil politique

Face à cet écroulement :

La Fédération Environnement Durable appelle à suspendre immédiatement la PPE3 et les subventions publiques aux opérateurs financiers et énergétiques s’étant engagés via ces alliances.
Elle demande une évaluation indépendante du coût réel pour les citoyens et pour la souveraineté nationale de cette fuite en avant idéologique.

Alors que la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE3) s’apprête à engager des centaines de milliards d’euros sur des modèles industriels erronés , il est urgent d’ouvrir les yeux : même les acteurs de la finance quittent la scène.

Ce que l’on présentait comme “l’engagement historique de la finance pour la planète” révèle sa vraie nature : un simulacre de transition au service d’intérêts privés.


Le greenwashing n’est plus un soupçon : c’est désormais un fait.
Et même ceux qui en ont profité prennent la fuite.


Contact presse :
JL Butré
06 80 99 38 08
Fédération Environnement Durable
environnementdurable.org
contact@environnementdurable.net
tel 06 80 99 38 08
Transitions et Energies (via "BNE")
rédigé le Jeudi 1er Mai 2025
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
0
PPE, François Bayrou siffle la fin de la récréation

Le Premier ministre, François Bayrou, a finalement tenu compte des critiques virulentes et nombreuses contre la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) troisième version, le texte censé être la feuille de route de la transition énergétique dans les dix prochaines années. Une PPE dogmatique, militante, incohérente, irréaliste qui élude des problèmes majeurs comme le fait que l’électrification des usages (transports, chauffage et climatisation, industrie) est aujourd’hui une vue de l’esprit et que l’intermittence de production des renouvelables éolien et solaire déstabilise les réseaux électriques et fait s’envoler les prix.

François Bayrou a donc proposé une révision en profondeur de la stratégie énergétique française d’ici à la fin de l’été. « Nous devons juger chaque technologie à l'aune de quatre critères essentiels : souveraineté, abondance, compétitivité, décarbonation », a déclaré le Premier ministre. Un sursaut de lucidité inattendu, sans doute lié en partie à la crainte d'une censure.

N.D.L.R. : Il n'était que temps.
Dans "Le Publicateur Libre" du 1er mai dernier :


Ainsi, dans le secteur aussi, la connerie a encore de beaux jours devant elle.

A l'affût derrière le "banc de tir" (d'intérêt régional, voire national, et méritant d'être subventionné comme tel) du manoir favori, nous sommes tous en alerte et prêts à faire barrage, une nouvelle fois, aux hérétiques !
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 22 mai 2025 16:35
À : vdcenpb@yahoo.fr <vdcenpb@yahoo.fr>
Objet : TR: dans Paris Match, appartenant maintenant à Bernard Arnault : forte chute de la production éolienne allemande

Il vaut mieux qu'une telle courge se taise enfin !

_________________________________________________________________________________________________

De : hervé texier <vdcenpb@yahoo.fr>
Envoyé : jeudi 22 mai 2025 15:41
À : Association BNE <asso.bne@gmail.com>
Objet : Fw: dans Paris Match, appartenant maintenant à Bernard Arnault : forte chute de la production éolienne allemande


Pas de vents, pas de nucléaire, plus de gaz russe... plus de courant !

Quand je pense à notre ancienne ministre Cécile Duflot, EELV du premier carré, qui nous vantait l'exemple énergétique allemand, nous chantait les merveilleuses éoliennes,
que dit elle aujourd'hui ?

Hervé

(Fin de citation)
«Aucun propriétaire ne peut se dire à l’abri» : sur terre ou en mer, ces projets éoliens qui révoltent les amoureux du patrimoine

RÉCIT - Des plages du Débarquement à la roche de Solutré, pétitions et recours judiciaires se multiplient pour tenter d’empêcher leur installation.


Le château du village de Chanzeaux et le clocher de l'église sont des monuments historiques classés. A ce titre ils sont protégés par des règles de construction strictes dans un rayon de 500m... En dépit de ces règles strictes, la construction d'éoliennes de plus de 100 m de haut dénaturant le paysage est validée par les autorités locales. Gilles BASSIGNAC/Divergence

C’est un département qui compte parmi les moins ventés de France… Et qui voit, depuis plusieurs années, se multiplier les projets éoliens. De plus en plus démesurés. « La Saône-et-Loire, qui dispose d’un patrimoine bâti, paysager et culturel exceptionnel, bénéficiant de quatre labels « Villes et Pays d’art et d’histoire », va-t-elle bientôt accueillir les plus hautes éoliennes de France ? », s’alarment les associations de lutte contre ces projets, réunies en une fédération départementale, Vent de Sottise. Alors que le décret définissant la programmation pluriannuelle de l’énergie 2025-2035 (PPE-3) en France devrait être publié cet été, de nombreuses alertes se font entendre de la part de la société civile, inquiète d’un « saccage paysager » et d’une « perte d’attractivité » des campagnes. « Sous couvert de « transition », s’effare Julien Lacaze, président de l’association Sites & Monuments, la PPE-3 prépare, en seulement dix ans, la transformation de nos territoires ruraux en zones semi-industrielles ! »

L’« évaluation environnementale stratégique » de cette PPE-3 l’admet : « Les éoliennes modifient le paysage dans lequel elles s’insèrent par leur hauteur, leur envergure, leur positionnement et leur nombre, souligne le rapport gouvernemental. À long terme, le développement de l’énergie éolienne présente des risques de saturation du territoire. Une fois que les sites les plus propices auront été exploités, les développeurs de nouveaux projets pourraient se tourner vers des sites moins consensuels ».

« Comment, après un tel constat, considérer que le doublement de la production d’énergie éolienne terrestre comme le développement massif de l’éolien en mer - qui pourrait atteindre une vingtaine de structures offshore en 2035 -, prévus dans la PPE-3, auront un "impact neutre" sur les paysages et le patrimoine ? », s’étonne Julien Lacaze. Mêmes interrogations à la Commission supérieure des sites, perspectives et paysages, chargée de conseiller le gouvernement sur ces questions, qui s’en est émue auprès des ministres de la Transition écologique et de l’Industrie. « La question des conséquences paysagères de l’industrialisation de nouveaux espaces jusqu’à présent essentiellement ruraux reste ainsi posée, souligne-t-elle auprès du Figaro. Les membres de la Commission demandent une stratégie ambitieuse d’accroissement de la protection paysagère. »

Des implantations de plus en plus proches de sites d’exception

Selon Sites & Monuments, « les opérateurs éoliens proposent des implantations de plus en plus proches de sites exceptionnels : biens Unesco, Grands Sites de France, zones de biodiversité exceptionnelle ou au large de paysages littoraux ou montagnards précieux ». « De nombreux paysages remarquables sont, malgré la présence de monuments historiques, retenus pour l’implantation de nouveaux projets, créant une forme de conflit d’usage, précise Julien Lacaze. Pour défendre ces lieux, d’interminables recours judiciaires sont engagés, alors qu’il serait judicieux de les protéger clairement en amont, de façon opposable. Nous proposons des zones d’exclusion définitive de l’éolien. »

Au large des îles vendéennes d’Yeu et de Noirmoutier, la première des 61 éoliennes vient d’être installée, avec une mise en service prévue pour la fin de l’année. Un peu plus au nord, entre Groix et Belle-Île, ce sont deux ensembles de 13 et de 35 mâts flottants de plus de 300 mètres de haut, qui pourraient « barbeler l’horizon », à 19 kilomètres des côtes. « Des monstres aussi hauts que la tour Eiffel !, s’épouvante Éric Guillot, de l’association Préserver l’identité environnementale de Bretagne-Sud et des îles contre l’éolien en mer. Les vues sur les célèbres aiguilles de Port-Coton, peintes par Monet, seraient irrémédiablement saccagées. »

En attendant, dans le Var, près du sommet de la montagne Sainte-Victoire, les 22 éoliennes implantées depuis 2020 continuent de narguer les amoureux des paysages magnifiés par Cézanne. « L’ancienne autorisation a finalement été jugée valide par le Conseil d’État, malgré nos deux victoires devant le tribunal administratif et la cour administrative d’appel, rapporte le président de Sites & Monuments. Nous allons relancer le contentieux sur la question des espèces protégées… »


Le château de Saint-Point, où a vécu Alphonse de Lamartine. Le Figaro

Car, pour l’instant, devant la justice, ce sont plutôt les enjeux de biodiversité qui l’emportent. Pour la première fois en France, en avril, deux parcs éoliens ont été mis à l’arrêt, et leurs exploitants, lourdement condamnés pour destruction d’oiseaux protégés. La même semaine, le tribunal correctionnel de Montpellier a ordonné l’immobilisation des 31 mâts du parc d’Aumelas, dans le centre de l’Hérault, pour quatre mois - soit la période de présence sur le site du faucon crécerellette. Puis l’arrêt, pour un an, du parc éolien de Bernagues, après la mort d’un aigle royal.

Même si la défense de sites remarquables a déjà fait capoter des projets. Le 3 avril, la cour d’appel administrative de Nancy annulait l’autorisation de construction d’un parc de 63 éoliennes dans les Ardennes, le plus grand projet terrestre en France. Jugeant notamment que « les seuils d’alerte admis pour apprécier le phénomène de saturation visuelle sont largement dépassés » pour les riverains. En 2023, le Conseil d’État avait tranché : pas d’éoliennes du côté de chez Proust ! Estimant que le projet près d’Illiers-Combray (Eure-et-Loir) « risquerait de porter une atteinte significative » à des paysages « étroitement liés à la vie et à l’œuvre de l’écrivain », il l’avait définitivement enterré. Il y a un mois, c’est la proximité de sites inscrits ou classés, et notamment du menhir dit la pierre du Diable, à Lécluse (Nord), qui a motivé le rejet, par le Conseil d’État, d’un projet d’installation de six éoliennes dans le Pas-de-Calais.

Une distance minimale de 500 mètres

L’Hexagone compte environ 11.000 éoliennes, réparties entre quelque 2 650 parcs. « C’est devenu un souci constant pour nous, soupire le vice-président de La Demeure historique* Patrice Cahart, dont le manoir de la Fresnaye, le seul du Perche à avoir survécu à la guerre de Cent Ans, est aujourd’hui menacé par deux projets éoliens. Aucun propriétaire ne peut se dire à l’abri, à part peut-être sur la Côte d’Azur. Les monuments historiques sont très mal protégés, puisque la loi de 2010 leur accorde la même distance minimale que pour une habitation classique, 500 mètres. Déjà bien trop court ! Or, depuis 2010, la taille des éoliennes a doublé, leur puissance a triplé, l’aire balayée par une pale a quadruplé. Et les 500 mètres n’ont toujours pas été révisés… »

Président du Syndicat des énergies renouvelables, Jules Nyssen fait valoir que « la question de l’esthétique, c’est subjectif ». Et que « les espaces disponibles sont de plus en plus restreints ». « On a fait beaucoup de progrès technologiques ces dernières années, qui permettent d’implanter un plus petit nombre d’éoliennes, mais plus puissantes, développe-t-il. Elles sont de plus en plus hautes, mais aussi de plus en plus silencieuses. Chez nous, on ne voit pas les dégâts occasionnés, dans plein d’autres pays, par les puits de pétrole ou les techniques d’extraction du gaz de schiste ! Tout le monde est bien content d’avoir accès à l’énergie, mais avoir les infrastructures près de chez soi, c’est plus compliqué… C’est pour cela que cela nécessite beaucoup de dialogue pour impliquer la population et les élus locaux. »

« Cinq “tours Montparnasse” sur la crête dominant le château ! »

En Saône-et-Loire, au pays de Lamartine, « on a découvert le projet l’été dernier ». « Au début, devant les discours rassurants, j’étais plutôt favorable, se souvient Étienne de Baecque, propriétaire de Saint-Point, château des XIIe et XIVe siècles devenu, à partir de 1820, la demeure familiale du poète. Puis j’ai débusqué un projet démentiel : cinq “tours Montparnasse” sur la crête dominant le village et le château ! Car, dans des régions peu ventées comme la nôtre, pour être efficaces, les éoliennes doivent atteindre de 230 à 250 mètres. » Pendant les Journées du patrimoine, les visiteurs signent la pétition « en masse », et une association se monte, qui compte rapidement près de 500 membres. « J’ai compris qu’une grande partie de la population tenait énormément à ses paysages et à ses monuments, indique Olivier Lorne, président du collectif Nature et horizons. Mais ce projet a complètement cassé l’unité de notre intercommunalité, désormais divisée entre ceux qui sont culpabilisés par le réchauffement climatique, et les autres, diabolisés en réfractaires au progrès. »

À la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), on nous a dit que les monuments historiques n’avaient pas beaucoup de poids dans la décision…
Gérard Pradelle, secrétaire de l’Association de sauvegarde de l’environnement Marigny-Saint-Micaud (ASEM-StM)


« À aucun moment, dans les jolies plaquettes des promoteurs, le patrimoine n’était évoqué, rapporte Étienne de Baecque. Mais quand on a appris aux élus que ça se verrait de la roche de Solutré, ça a été déterminant. L’opposition des villageois a ébranlé un des trois maires participant au projet, qui s’est désisté. On a gagné une première manche, même si cela n’est pas fini… »

Un peu plus au nord, c’est un autre projet gigantesque qui pointe le bout de ses pales. Sur une commune, Saint-Micaud, où se dresse l’un des plus beaux menhirs de Bourgogne, dit la pierre aux Fées, classé aux monuments historiques et haut de plus de 6 mètres : « Face à lui, ce serait des éoliennes de 247 mètres !, s’écrie Gérard Pradelle, secrétaire de l’Association de sauvegarde de l’environnement Marigny-Saint-Micaud (ASEM-StM). À la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), on nous a dit que les monuments historiques n’avaient pas beaucoup de poids dans la décision… Heureusement, nous avons des espèces rares d’oiseaux, qui ont fait ajourner le projet. » En attendant, « toute économie basée sur l’activité touristique est compromise, et nos villages deviennent des repoussoirs », s’emporte Vent de Sottise.

Une histoire de gros sous qui pollue tout

Dans le Calvados, au bord de la Dives, « c’est une vallée patrimoniale remarquable qui risque d’être saccagée, avec l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives, les châteaux de Vendeuvre, Grisy, Carel, tous classés ou inscrits et ouverts au public !, s’insurge Jérôme Serrat, propriétaire de Carel, belle demeure de la fin du XVIIe s., entourée de douves. Six projets dans un rayon de 6 km autour de notre château ! C’est une histoire de gros sous qui pollue tout. Rendez-vous compte que l’un des maires a été contacté par 16 promoteurs éoliens ! Ni les propriétaires ni les communes ne s’intéressent aux tonnes de CO2 économisées ; mais les ressources pour les communes, communautés de communes et département sont considérables. Un propriétaire terrien, à Vendeuvre, se serait vu proposer 27 000 euros par an pour une éolienne. “La fourchette basse”, m’a précisé un négociateur ».

Édouard Héry, qui vient d’acquérir le domaine de Grisy, bâti entre le XVIe et le XVIIIe siècles, est tout aussi amer : « Devant l’ampleur des travaux, nous avons décidé de louer la ferme et le château quelques semaines par an, explique-t-il. Est-ce que la vue d’éoliennes de 220 mètres de haut séduira nos futurs clients ? J’en doute et ce sera alors la fin de l’aventure. La mairie nous remercie chaleureusement pour ce que l’on fait, mais lorsque l’on sait que le maire et (ou) ses enfants sont propriétaires de parcelles, sur lesquelles seraient implantées des éoliennes, on ne peut qu’être très en colère. »

À quelques kilomètres de là, le châtelain de Vendeuvre, demeure XVIIIe s. entourée d’un parc labellisé « jardin remarquable », devrait voir « trois mâts juste en face, à 1 500 mètres, en covisibilité directe ». « La préfecture me dit qu’il n’y a que là qu’on peut en mettre !, s’étrangle Alexandre de Vendeuvre. C’est un objectif politique, et, même si le conseil municipal a voté contre, la préfecture respecte les procédures. » Les oiseaux rares et les chauves-souris vont-ils sauver le château ? Le propriétaire l’espère, qui a saisi l’architecte des bâtiments de France, la Drac, l’Office français de la biodiversité…

«Un monument historique tous les un ou deux kilomètres»

Dans un avis de mai 2020 concernant un projet sur les communes de Barou-en-Auge et de Norrey-en-Auge, l’architecte des Bâtiments de France (ABF), notant que « le cours de la Dives compte quasiment un monument historique tous les un ou deux kilomètres », avait estimé que « les impacts par rapport à l’équilibre existant entre les éléments patrimoniaux repères et le paysage seront forts ». Citant « le cas le plus significatif » de l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives, consacrée en 1067 en présence de Guillaume le Conquérant, avec laquelle les éoliennes, « plus de deux fois plus hautes que ses tours », « seront en concurrence visuelle directe », il avait donné un avis défavorable. Pas suffisant, cependant, pour émouvoir le Conseil d’État qui, après trois ans de bataille judiciaire, vient de valider le projet.

Les promoteurs pensent qu’en subventionnant ici un musée, là une commune, ils peuvent tout acheter.
Un administrateur de l’association Libre Horizon


Sur la côte du Bessin, l’ambiance n’est guère plus paisible. Au large de Courseulles-sur-Mer, les travaux de construction d’un parc de 64 éoliennes sont en cours. À deux pas des plages du Débarquement, qui font l’objet d’un projet de classement au Patrimoine mondial de l’Unesco. « À plus de 10 km des côtes », insiste EDF Renouvelables, qui souligne que « l’engagement du parc sur le devoir de mémoire s’est matérialisé par la création du groupe de travail composé de représentants des communes du littoral, d’historiens, d’associations d’anciens combattants, de représentants de musées et d’acteurs de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale ». Pour rendre hommage aux 156 000 soldats ayant participé au débarquement, en 1944, chaque éolienne portera le nom d’un navire emblématique.

« On veut profaner un cimetière marin, et on considère que nommer ces machines honore les morts !, s’offusque un administrateur de l’association Libre Horizon. C’est une réponse indécente. Les promoteurs pensent qu’en subventionnant ici un musée, là une commune, ils peuvent tout acheter. Pourquoi ne pas fusionner ce projet avec celui prévu à Barfleur, implanté, par le même opérateur, à une quarantaine de kilomètres des côtes ? Sur les plages du Débarquement, le très fort impact visuel compromet gravement le classement à l’Unesco. Alors qu’un tel classement permettrait de rappeler le caractère sacré de ces lieux, afin de les préserver à tout jamais ».

*auteur de La Peste éolienne (Hugo Publishing, 2021)
Fédération Environnement Durable
rédigé le Lundi 16 Juin 2025
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental
0
La Fédération Environnement Durable rejoint le mouvement des “gueux” contre la PPE3

Paris, le 16 juin 2025

La Fédération Environnement Durable (FED) annonce son ralliement officiel au mouvement des “gueux”, initié par l’écrivain et militant Alexandre Jardin, pour dénoncer la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE3).

Ce mouvement citoyen appelle à un moratoire immédiat sur une PPE, qui prévoit d’ici 2035 :
- Le doublement de l’éolien terrestre,
- La création de 50 parcs éoliens en mer,
- Le triplement du photovoltaïque,
le tout au mépris des territoires, de la démocratie locale et des réalités sociales.

« Ce que nous réclamons ? Une PPE du réel, pas du délire technocratique :une “PPE des gueux” – sobre, réaliste, débattue. Le contraire d’un hold-up énergétique », déclare Alexandre Jardin.

Le mouvement est soutenu par des acteurs de terrain tels que :
- Les pêcheurs artisans, opposés aux éoliennes offshore,
- La Coordination Rurale, mobilisée pour défendre les terres agricoles,
- Et des milliers d’associations locales, dont celles de nombreux maires en résistance.

La FED s’engage à soutenir des actions juridiques, médiatiques, institutionnelles et de terrain, tout en informant l’ensemble des élus locaux et nationaux afin d’enrayer une trajectoire énergétiquement inefficace et socialement explosive.

« Comme les ZFE, la PPE3 frappera les plus modestes : 40 % des Français pourraient voir leur mobilité entravée et leur facture d’électricité doubler pour financer un modèle ruineux », ajoute Jean-Louis Butré, président de la Fédération Environnement Durable.

Contact :
Fédération Environnement Durable
contact@environnementdurable.net

N.D.L.R. : Très bien ! Nous soutenons !
«Regardez vos enfants en face !»: la grosse colère de Sandrine Rousseau après l’approbation de la suspension des installations éoliennes et photovoltaïques

L’Assemblée nationale a approuvé jeudi un moratoire sur le développement de nouvelles installations éoliennes et photovoltaïques. Une décision vivement critiquée de la gauche jusqu’au sein du gouvernement.

Profitant du sous-effectif de leurs opposants, la droite et l’extrême droite ont voté conjointement face au reste de l’hémicycle pour la suspension de ces infrastructures. Cet amendement du député de l’Orne Jérôme Nury (LR) a été adopté lors de l’examen de la proposition de loi «Gremillet» sur le futur énergétique de la France, qui se poursuit jusqu’à vendredi.

N.D.L.R. : Un grand coup de chapeau à Jérôme NURY qui ose appeler un chat un chat. Cette Sandrine ROUSSEAU est juste une hystérique et ce gouvernement comporte trop d'incompétents notoires, solidaires de tous les abrutis qui ont miné la politique énergétique française. Il est temps de se réveiller !
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 20 juin 2025 07:59
À : Jérôme nury Wanadoo <jerome.nury@wanadoo.fr>
Cc : (...)
Objet : RE: Amendement : un grand bravo !

On est bien d'accord.

Depuis le début, le "en même temps" est une immense couillonnade, et ceci en tous domaines hélas.

Amicalement,

PPF

____________________________________________________________________________________________

De : Jérôme nury Wanadoo <jerome.nury@wanadoo.fr>
Envoyé : vendredi 20 juin 2025 07:57
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: Amendement : un grand bravo !

Effectivement mon amendement a fait l’effet d’une bombe hier après midi. Le bloc central est en crise ! Mais cette façon d’aborder les énergies n’est pas acceptable. Le en même temps énergétique est mortifère pour le réseau, les paysages et la facture d’électricité des français.


Envoyé de mon iPhone

____________________________________________________________________________________________

Le 20 juin 2025 à 07:51, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :


Pour info : https://www.chaslerie.fr/blog/message/60179

Amicalement,

PPF

(Fin de citation)

P.S. (à 11 heures) : Voici le texte de cet impeccable "amendement NURY" :

I. – À compter de la promulgation de la présente loi, il est instauré un moratoire sur l’instruction, l’autorisation et la mise en service de tout nouveau projet d’installation de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent éolien, terrestre ou maritime, ainsi que l’énergie solaire photovoltaïque, à l’exception des projets ayant déjà reçu une autorisation administrative préalable à cette date. Ce moratoire restera en vigueur pendant toute la durée nécessaire à la réalisation d’une étude objective et indépendante visant à déterminer le mix énergétique optimal pour la France, sur les plans économique et environnemental.

II. – En conséquence, aucune nouvelle demande d’autorisation, de permis ou de raccordement concernant de telles installations ne pourra être déposée ni instruite par les autorités compétentes pendant la durée du moratoire.

III. – Les installations existantes restent soumises à la réglementation en vigueur et peuvent continuer à fonctionner jusqu’à la fin de leur durée d’exploitation autorisée, sans possibilité de renouvellement ou d’extension au-delà de cette échéance.
Moratoire contre l’éolien industriel: Une victoire majeure

Paris, le 21 juin 2025 – La Fédération Environnement Durable se félicite de l’adoption, jeudi 19 juin par l'Assemblée nationale, d’un moratoire sur les éoliennes et les panneaux solaires dans le cadre de la Planification énergétique (PPE3).

Ce vote constitue une victoire politique majeure contre une filière inefficace, dispendieuse et lourdement nuisible pour l’environnement, l’économie et la cohésion sociale du pays.

Ce succès résulte de la mobilisation constante de la FED, de ses adhérents, ainsi que de fédérations régionales exemplaires, telles que Belle-Normandie Environnement et ses associations locales de l’Orne, particulièrement exposées aux projets éoliens. Engagé dans ce même combat, le député Philippe Nury (LR) a porté l’amendement décisif, convaincu, comme ces associations, de la nécessité de stopper l’expansion de l’éolien industriel.

Face à cette avancée, les écologistes radicaux, dont Sandrine Rousseau en tête, se déchaînent dans les médias, sans être en mesure de fournir le moindre argument technique ou économique sérieux. Leur réaction indigente illustre l’aveuglement idéologique d’un courant devenu incapable de répondre aux enjeux concrets des Français.

Pris de court, les promoteurs de l’éolien s’empressent de défendre leur “système”, fondé sur des transferts financiers massifs imposés aux consommateurs.
Derrière le vernis “vert”, c’est un modèle de rente qui génère des profits considérables pour quelques-uns, au détriment de millions de foyers déjà fragilisés.

Comme l’a rappelé Alexandre Jardin, ce sont “les gueux”, soit près de 40 % de la population, qui paient le prix fort de cette politique : hausse continue des factures, précarité énergétique et exclusion croissante du système.

La PPE3, si elle était appliquée, entraînerait un doublement du prix de l’électricité, aggravant encore cette fracture.

Ce moratoire est une victoire à la fois stratégique et psychologique. Il fragilise profondément la légitimité de l’éolien industriel.

Ce n’est qu’une étape. La FED appelle toutes ses associations à rester mobilisées. La dynamique est enclenchée, mais le combat continue.


Interview du Président de la FED sur BFM TV (20 juin 2025) :
👉 https://youtu.be/9V99e6C6Hw8

Contact presse :
Jean-Louis Butré
06 80 99 38 08
contact@environnementdurable.net

N.D.L.R. : L'A.D.D.O.O.E. est heureuse d'avoir contribué quelque peu, à sa modeste échelle, à ce très encourageant succès et félicite chaleureusement Jérôme NURY, député de l'Orne, d'avoir réussi à faire voter son amendement, si légitimement fondé et si parfaitement ajusté !